A moins d'être un inconditionnel du PSG, force est de reconnaitre qu'il est magnifique. Le nouveau Stade Vélodrome de Marseille a été officiellement inauguré ce jeudi, même si plusieurs matchs de l'OM s'y sont déroulés depuis le début de la saison de Ligue 1 de football (prochain match dimanche, contre Toulouse). C'est désormais un écrin ultra-moderne de 67.000 places couvertes, qui en fait l'un des plus grands d'Europe, capable d'accueillir les plus grands évènements sportifs.
Pour Maxime Barbier, architecte du nouveau stade Vélodrome, il fallait voir grand pour sa rénovation. "La ville a besoin d'emblème, explique-t-il à RMC Sport. C'est déjà un point marquant dans la vie des Marseillais et au-delà, puisque le club est mythique. Donc c'est important que le projet soit à la hauteur de cette ambition".
"Des retombées économiques pour la ville"
Si la rénovation du stade n'a coûté "que" 270 millions d'euros, c'est son coût annuel pour la ville qui interpelle. Pour trouver les fonds nécessaires aux travaux, la mairie a signé un partenariat public-privé, et va désormais devoir payer 12 millions d'euros chaque année pendant 30 ans à son partenaire privé Arema, nouveau gestionnaire du stade.
Mais pour Bruno Botella, directeur d'Arema, il n'y a pas de quoi polémiquer "Quand on va pouvoir accueillir des grands évènements, comme des matchs de football des Bleus ou des matchs de rugby de l'équipe de France et de Toulon, ou alors des grands concerts sur des week-ends entiers, cela va représenter beaucoup d'activités et de retombées économique pour la ville", promet-il.
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