François Hollande a réaffirmé sa détermination à sanctionner le régime de Bachar al-Assad. Le président de la République a réitéré mardi son appel à une « large coalition internationale » pour intervenir militairement en Syrie et « punir » le massacre chimique du 21 août qui est selon lui « établi ».
Toujours ouvert à une « solution politique », le chef de l'Etat tient néanmoins à faire passer un message de fermeté, après les temporisations américaines et britanniques. Un débat est prévu à l’Assemblée nationale ce mercredi après-midi mais les députés ne voteront pas. Une telle démarche ne semble pas choquer Roger Karoutchi, sénateurs UMP des Hauts-de-Seine : « C’est quand même intéressant d’entendre le gouvernement et les groupes politiques avancer leurs arguments. Mais ce ne sont pas les groupes qui décident de la politique de la France, c’est l’exécutif ». Si la démarche semble plaire à Roger Karoutchi, dans le même camp, àl'UMP, un autre discours se fait entendre : « Nous attendons et quand les Américains auront décidé, on réunira le Parlement pour voter, explique énervé Alain Marsaud, député UMP des Français à l'étranger de Syrie et du Liban. C’est énorme. Que va nous apprendre Ayrault que la presse ne sait déjà ? Rien, il ne se passera rien ».
Par ailleurs, les 3/4 des Français se prononcent pour un vote du parlement sur la Syrie.
Syrie : un débat sans vote est-il utile ?

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