Réduire notre consommation d’énergie pour un gain écologique et économique. Ségolène Royal, invitée ce jeudi de Jean-Jacques Bourdin, a présenté mercredi son projet de loi sur la transition énergétique. 80 mesures concrètes pour faire baisser la facture énergétique : chèque énergie pour les plus modestes, nouveau coup de pouce pour les travaux de rénovation thermique, ou encore une prime pouvant atteindre 10.000 euros pour l'achat d'un véhicule électrique si on se débarrasse du diesel.
Une loi qui, selon Ségolène Royal, pourrait créer 100.000 emplois en trois ans et aider la France à retrouver de la croissance.
"Une possibilité de croissance et d'emploi considérable"
"On a là une possibilité de croissance et d’emploi considérable, notamment sur ce qui est réhabilitation thermique des bâtiments", s’enthousiasme François Brottes, député PS de l'Isère et président de la commission des affaires économiques. "Ça permet de mettre au pot de l’activité économique du pays, pour les artisans toute une activité économique qui est génératrice de croissance puisqu’elle créé de l’emploi et de la valeur, et elle créée de la valeur pour l’éternité puisque cela nous permet de ne plus dépendre du pétrole ou du gaz. C’est un truc formidable", conclut-il.
"Décalage entre le discours et les décisions"
Un enthousiasme que ne partage pas Delphine Batho, députée PS des Deux Sèvres et ex-ministre de l'écologie. "Un des problèmes, c’est le décalage qu’il peut y avoir entre le discours tenu et d’autres décisions. Quand par exemple 170 millions d’investissements d’avenir sur l’écologie viennent d’être purement et simplement supprimés, rayés d’un trait de plume. Si on veut réussir la transition énergétique il faut s’en donner les moyens et ne pas être petit bras. Donc il faut investir, avec de l’investissement privé mais aussi public". Sans ça, pas de création d’emplois.
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