Un "nationaliste" qui voulait tuer Emmanuel Macron le 14 juillet, arrêté et mis en examen

Il comptait s'en prendre à Emmanuel Macron. Un homme de 23 ans habitant à Argenteuil dans le Val-d’Oise, et proche de l’idéologie d’extrême-droite, a été mis en examen samedi pour entreprise individuelle terroriste. Il voulait s’en prendre notamment au président de la République lors du défilé du 14 juillet, sur les Champs-Elysées. C'est un signalement sur Internet qui a permis l'interpellation de cet homme. Lors d’une conversation sur un site de jeux vidéo, il avait écrit qu’il cherchait à acheter une arme de type kalachnikov pour commettre un attentat. Des propos signalés sur la plateforme internet-signalement.gouv.fr. Lorsque les policiers du Val-d’Oise sont venus l’interpeller mercredi, il les a menacés avec un couteau de cuisine. Les enquêteurs ont également retrouvé deux autres armes blanches dans sa voiture.
Déjà condamné en 2016 pour apologie du terrorisme
En garde à vue, l’homme a déclaré vouloir faire un geste politique en tuant le président de la République lors du défilé du 14 juillet, sur les Champs-Elysées. Il voulait aussi s’en prendre "aux noirs, aux arabes, aux juifs ou aux homosexuels", selon ses déclarations. Lui-même se décrit comme un "nationaliste". Ce jeune homme sans emploi, instable psychologiquement mais conscient et déterminé, a déjà été condamné en 2016 pour apologie du terrorisme. Le 14 juillet 2002, Maxime Brunerie, un militant d'extrême-droite néonazi avait tenté d'assassiner le président de la République Jacques Chirac, lors du défilé militaire, à l'aide d'une carabine 22 Long Rifle.