Boucher en centre-ville: "on est quelques irréductibles, comme la bande d'Astérix et Obélix"

Sur la place du marché de Thiais, il n'y a presque plus de petits commerces. Stéphane Lajoie, artisan boucher, est l'un des derniers à résister: "J'ai l'impression d'être comme la bande d'Astérix et Obélix, on est quelques irréductibles. C'est sûr qu'il va falloir que tout le monde se serre les coudes".
En 2 ans, Stéphane a perdu une centaine de clients, soit -15% de chiffre d'affaires à cause des grandes surfaces qui ont ouvert tout autour de la ville: "Maintenant le client vient chez nous comme il va au théâtre ou au cinéma. Les grandes surfaces sont moins chères donc on ne peut que perdre des clients".
"Il faut aider les jeunes à s'installer"
Une situation qui préoccupe Christian Le Lann, le président de la confédération française de la boucherie: "Il faut aider ces jeunes à pouvoir s'installer. Si on ne fait pas attention à protéger diverses formes de distribution, ça va être catastrophique".
En l'espace de 10 ans, une boucherie sur 5 a mis la clé sous la porte.