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Elle tombe gravement malade, son assureur ne veut pas prendre en charge son prêt immobilier

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RMC s’engage aux côtés de Lydie, qui a été mis en arrêt maladie pendant 5 mois après de graves problèmes de santé. Cette dernière se retrouve dans le pétrin, car son assureur n’a jamais voulu prendre en charge son prêt immobilier pendant cette période…

"RMC s’engage avec vous" se penche ce mardi matin sur l'assurance emprunteur, soit l’assurance que vous devez souscrire quand vous faites un prêt immobilier. En cas de maladie, d’invalidité ou de décès, vous n’avez normalement plus à payer vos mensualités.

Lydie, la cinquantaine, a passé sa vie à emballer, porter, déplacer des cartons à l’usine. Au mois de mars, son corps lâche…

“Je me suis retrouvée avec les épaules complètement bloquées. Je hurlais de douleur, donc on a passé une radio de l’épaule, où ils ont vu de la calcification. J’ai un disque usé en haut et en bas également”.

Des litiges de plus en plus courants

Cinq mois d’arrêt de travail au total pour Lydie. Et son assureur n’a jamais voulu prendre en charge son prêt immobilier pendant cette période: il y en a pour 1.200 euros.

“1.200 euros, c'est mon salaire mensuel, donc je peux vous dire que c’est compliqué. Je suis désolée, mais je n’ai pas loupé une mensualité d’assurance, donc j’aimerais bien que tout cela suive. Sinon, on ne paye pas d’assurance si c’est pour ne pas être assurée”.

Malheureusement, les litiges de ce type entre assureur et client sont de plus en plus courants, d’après le Médiateur de l’assurance. L’organisme a enregistré deux fois plus de saisines ces trois dernières années. Et les entreprises qui refusent de faire jouer les garanties ont toujours l’air d’avoir de bonnes raisons.

Lydie remboursée grâce à RMC

Dans le cas de Lydie, que dit l’assureur? C’est un courtier qui s’appelle Zen’Up et qui assure être dans son bon droit. Pendant son arrêt maladie, Lydie a changé d’assurance, comme la loi le lui permet. Elle n’avait plus d’argent et elle a trouvé un contrat équivalent et moins cher ailleurs.

Problème: au milieu des petites lignes, il fallait repérer la phrase qui dit qu’un arrêt maladie empêche tout remboursement. Mais ça, personne ne le lui a expliqué clairement.

RMC a donc gentiment rappelé à Zen’up son devoir de conseil envers le client. Car oui: un assureur ne peut pas vendre un produit dont le client ne pourra pas se servir. Et bingo! A la suite à notre intervention, Zen’Up a accepté de rembourser, à titre exceptionnel, les 1.200 euros à Lydie.

Amélie Rosique, Solène Leroux et Guillemette Franquet