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Une garantie de salaire pour les livreurs Uber Eats de Saint-Étienne: "C'est une fierté mais on en veut beaucoup plus"

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Près de 200 livreurs Uber Eats s'étaient mis en grève pour demander une garantie de revenu. Ils ont eu gain de cause avec le service de livraison mais demandent encore plus.

C'est une première en France et une victoire pour les livreurs Uber Eats de Saint-Etienne, dans la Loire.

Plus de la moitié des 250 livreurs de la ville s'étaient mis en grève il y a deux semaines (13 et le 20 décembre) pour demander une meilleure rémunération de la part de l'entreprise de livraison de repas.

Uber Eats leur a finalement garanti un minimum horaire garanti: 10 euros entre 11h30 et 13h30 et 12 euros entre 19h et 21h, sous condition de réaliser au moins deux courses dans l'heure.

"Une fierté qu’Uber Eats se plie aux livreurs"

Un accord avec Uber Eat qui ne s'applique pas aux autres plateformes de livraisons de repas comme Deliveroo. Pierre est livreur depuis 3 ans pour les deux plateformes à Saint-Etienne. Il fait partie des grévistes.

"C’est quand même une fierté qu’Uber Eats se plie aux livreurs complètement autonomes par rapport à Deliveroo. Eux, ils ne nous ont même pas contacté. Avec Uber Eats, on a fait un premier pas. C’est clair que c’est une victoire pour notre ville de Saint-Étienne".

"C’est un premier pas mais on en veut beaucoup plus encore"

"Ça va garantir aux livreurs un minimum par heure s’ils font bien leurs deux courses, se réjouit-il. Déjà, c’est une garantie de la journée. Cela représente les 20 euros du midi et les 30 euros du soir. Donc, c’est toujours ça de pris. C’est un premier pas mais on en veut beaucoup plus encore. C’est vraiment un début de négociation".

Une avancée qui leur permettra de s'assurer un minimum de revenu, même s’ils sont donc nombreux à considérer que ce n'est pas suffisant. De prochaines actions en janvier sont envisagées.

Maxime Trouleau