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"J'ai dépensé des sous et je vais devoir en relouer": il achète des skis d'occasion défaillants sur un site

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RMC s’engage au côté de Jason, qui a acheté des skis d’occasion sur le site de revente Campsider. Problème: il a dû renvoyer le matériel qui était défaillant et attend toujours son remboursement, un mois après.

Jason monte en station tous les ans pour skier, à Val-Cenis, en Savoie. Et cette année, il veut se faire plaisir, mais à moindre coût.

“J’avais l’intention d’investir dans ma première paire de skis, et ça m’embêtait un peu de mettre 500/600 euros dans une paire neuve. Donc, je me suis dit: pourquoi pas tester de l’occasion et voir ce que ça donne”.

Il commande des skis sur le site Campsider.com, 185 euros tout compris. Mais à l’arrivée, grosse déception.

“Il y avait les carres (des arêtes métalliques, ndlr) du ski qui se décollaient. C’est une partie très importante du ski. Au final, j’ai dépensé des sous, 185 euros, et je vais devoir quand même relouer des skis en station”.

Jason a donc renvoyé le matériel défaillant au vendeur, à ses frais. Mais pour le site, les skis sont conformes à l’annonce. Ils refusent de rembourser et ça fait plus d’un mois que ça dure.

Que répond Campsider?

Campsider est l’équivalent de Vinted pour du matériel sportif. Le site fait l’intermédiaire entre acheteurs et vendeurs d’occasion, des professionnels en grande partie, qui proposent des annonces avec photos.

Le site vend entre 2.000 à 3.000 paires de skis par mois, pour un joli chiffre d'affaires de 5 millions d’euros l’année dernière.

Bonne nouvelle pour Jason

Campsider assure pourtant à RMC que toutes les annonces sont vérifiées manuellement avant d’être mises en ligne. Le site affiche d’ailleurs un taux de retour de commandes de 3%. Et depuis le 1ᵉʳ janvier, la procédure est simplifiée. Désormais, il est possible de renvoyer gratuitement vos skis jusqu’à 14 jours après la réception, même pour un simple défaut esthétique.

Pour le cas de Jason, Campsider a réétudié le dossier et a finalement accepté de le rembourser, il a donc récupéré ses 185 euros. Mais pas sûr qu’il rachète des skis d’occasion de si tôt!

Amélie Rosique, Solène Leroux et Guillemette Franquet