"Ma conjointe m'a demandé de lui rembourser 3,21 euros": vivre avec un radin, est-ce l'enfer?

Les Français sont-ils radins? Seulement la moitié apparemment. Selon une enquête de l'Ifop, un Français sur deux a déjà fait l’objet d’une remarque suggérant qu’il était très près de ses sous. Ce qui ne pas toujours pour déplaire au conjoint du radin.
Toujours selon cette enquête, 81% des personnes interrogées apprécient ou apprécieraient de vivre avec quelqu’un qui prend le soin de rechercher des bonnes affaires sur internet ou d’attendre les promotions ou les soldes pour faire le gros des achats. Le fait de collectionner les bons de réduction pour ses achats est approuvé par 64% des sondés.
Mais il y a aussi les attitudes qui exaspèrent: s’arranger pour ne pas être présent au moment de payer l’addition pour un repas ou une tournée dans un bar est dénoncée par 85% des Français, le fait de demander toujours une cigarette aux autres en prétendant qu’on n’en a pas sur soi par 77%, tout comme le fait d’oublier ses moyens de paiement au moment de régler une dépense commune.
"C'était comme une colocation, avec du sexe en plus"
Vivre avec quelqu'un de proche de ses sous, c'est ce qu'a vécu Corentin, facteur dans le Morbihan. "La radinerie peut être un gros vice", assure-t-il ce jeudi dans "Estelle Midi". "Mon ex-conjointe avait estimé que je mangeais trop et que depuis qu’on était ensemble, le plein de courses avait augmenté. Elle a alors décidé qu’il fallait qu’on fasse chacun ses courses de notre côté. Elle me faisait des crises si je piquais ses pâtes. C'était comme une colocation, avec du sexe en plus ", raconte Corentin.
"C'était systématiquement moi qui payait tout. Quand on partait en week-end, on prenait ma voiture et je payais les courses. Un jour, elle allait faire des courses, je lui ai demandé si elle pouvait me prendre un déodorant, elle m'a envoyé un message me demandant de lui rembourser 3,21 euros", détaille-t-il sur RMC et RMC Story.
Un espoir demeure dans ce monde d'économes: l’amour. Lors d’un premier rendez- vous, 74% des hommes déclarent toujours prendre en charge la note au restaurant ou au café.