Retraites: répondez absolument à ce courrier de l'Agirc-Arrco

L'Agirc-Arrco est le régime de retraite complémentaire des salariés du privé en France (illustration). - Philippe Hughen-AFP
Surveillez votre boîte aux lettres si vous êtes affiliés à l'Agirc-Arrco. Depuis le 25 mars et jusqu'au 13 avril, le régime de retraite complémentaire des salariés du privé envoie des courriers à ses adhérents retraités. Il vous demande de transmettre votre avis d’imposition 2024 sur les revenus de 2023.
Si votre caisse de retraite complémentaire vous demande ce document, c'est qu'elle en a besoin pour calculer votre taux de contribution sociale généralisée (CSG). En effet chaque année au mois de mars ce taux appliqué sur les retraites complémentaires est mis à jour.
Une évolution à la hausse ou à la baisse
"Selon votre situation fiscale, le taux de la CSG prélevé en 2025 sur votre retraite complémentaire Agirc-Arrco peut évoluer", explique le régime dans un communiqué. Cette évolution peut se faire à la hausse, ou à la baisse selon que votre revenu fiscal a augmenté ou baissé l'an dernier.
Tout le monde n'est pas concerné par ce courrier. En effet, l'Agirc-Arrco explique que normalement, ses systèmes d’information sont automatiquement mis à jour en fonction des informations transmises par votre caisse d’assurance vieillesse. Toutefois, dans certains cas spécifiques, des dossiers ne peuvent pas être actualisés. Ce sont ces derniers qui sont donc concernés.
Risque de trop-perçu ou de sous-versement
Dans le courrier de l'Agirc-Arrco figure, si vous le recevez, une adresse à laquelle vous devrez transmettre votre avis d'imposition. Faites-le donc au plus vite. Sans réponse, votre dossier ne sera pas réévalué et vous vous exposerez à un risque de trop-perçu (que vous pourriez avoir à rembourser). Ou alors un sous-versement.
Pour rappel, la CSG est un prélèvement qui sert à financer la protection sociale. La plupart des revenus y sont soumis, y compris les pensions de retraite donc. Pour ces dernières, le taux ne peut pas dépasser 8,3%.
Selon vos revenus, vous pouvez également être soumis à deux autres prélèvements. La contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa).