"On prépare deux ou trois semaines avant": le repas de Noël, une tradition familiale

Noël, c’est dans sept jours. Une fête familiale et souvent un bon moment de convivialité autour de la table. Un repas qui s'organise pour beaucoup avec ses proches, en respectant la tradition et les habitudes familiales. Pour Sylvain, derniers repérages comme chaque année, chez les mêmes commerçants et après en avoir discuté avec tous les convives.
"On prépare deux ou trois semaines avant, on a nos petites habitudes, on s’appelle pour recevoir la famille. En général, nous, on fait un chapon, et cela fait bien le travail", affirme-t-il.
Et pour cuisiner le chapon, Sylvain a demandé de l’aide. "Cette année, ce sera ma belle-mère, puisqu’elle venue nous voir de loin pour profiter des mets de la région du Sud-Ouest donc c’est elle qui sera aux fourneaux, indique-t-il.
Des habitudes bien ancrées
Gérard Garcia est le président des commerçants du marché Victor-Hugo à Toulouse, il constate que les consommateurs ne changent pas leurs habitudes pour préparer le repas de Noel.
"C’est vraiment un rituel, peut-être une superstition, je ne sais pas, les gens ne veulent pas que cela change du moment que cela va bien. Vous nous avez préparé le même plateau que l’an dernier ? Et c’est pareil pour tous les commerçants du marché ! Le même chapon, la même dinde, le même plateau de fruits de mer, pas une huître de plus on ne sait jamais! Non, non, on est vraiment sur des habitudes, les gens fonctionnent bien avec les habitudes", explique-t-il.
Et selon ce commerçant, pour ce repas de fête, les consommateurs n’hésitent pas à dépenser plus d’une centaine d’euros.