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Arnaques

Attention à cette arnaque qui vous promet des billets pour Disneyland à 9.99 euros

Un site frauduleux qui promet des places à prix cassé.

Un site frauduleux qui promet des places à prix cassé. - RMC Conso

Des mails frauduleux se faisant passer pour une communication de Disneyland promettent des places pour l’entrée du parc à moins de 10 euros. Il s’agit d’une arnaque.

Nouvelle tentative d'hameçonnage. Le parc d'attractions Disneyland est victime d’une usurpation d’identité. Des mails frauduleux qui se présentent comme étant une communication officielle du parc proposent d’acheter deux entrées pour 9.99 euros. 

Sans surprise: il s’agit d’une tentative d’arnaque qui vise à subtiliser les données bancaires des internautes les plus naïfs. Ces derniers sont invités à répondre à trois questions extrêmement simples, avant de pouvoir procéder au paiement de leurs billets à prix cassés.

Ce mail est une arnaque qui promet des billets à prix cassés.
Ce mail est une arnaque qui promet des billets à prix cassés. © RMC Conso

Une page qui reprend les codes couleurs du parc 

Comme le montre la capture d’écran ci-dessus, le mail présente une "offre spéciale" qui permet de bénéficier de deux entrées pour seulement 9.99 euros contre 260 euros initialement. Lorsqu’on clique sur le lien, on est renvoyé vers une page web qui reprend à peu près les mêmes codes couleurs que la page officielle du parc.

Un site frauduleux qui promet des places à prix cassé.
Un site frauduleux qui promet des places à prix cassé. © RMC Conso

L'arnaque y est présentée comme étant une offre très limitée. Un compte à rebours du temps restant est même affiché. Les internautes qui découvrent la page pourraient ainsi avoir le sentiment de faire partie des chanceux. Pour cause, ils ont l'impression de faire une bonne affaire en profitent de 95% de réduction. Un décompte du nombre de places encore disponibles est affiché. Tout est fait pour pousser les visiteurs à la précipitation. 

Les escrocs vont même plus loin en affichant de faux avis qui font l'éloge de l'offre. Ces derniers auraient été laissés par des personnes qui ont passé commande via le site frauduleux. "Je n'arrive toujours pas à croire que les billets ne m'ont coûté que 10 euros. Une expérience magique. À voir absolument. Nous reviendrons sans aucun doute", indique un certain Olivier.

Repérer l’arnaque 

Même si les tarifs complètement déraisonnables devraient alerter les internautes qui reçoivent ce type de mail, il y a d’autres éléments à avoir en tête pour identifier l’arnaque. 

  • Le corps du texte

Tout d’abord: les fautes, qu'elles soient d’orthographe, de conjugaison et de syntaxe, doivent vous alerter, comme l’explique le site gouvernemental CyberMalveillance.fr.  Dans le cas de cette arnaque, l’objet du mail indique "vos billets vos attend".

  • L’adresse de l’expéditeur 

Vérifiez l’adresse e-mail de l’expéditeur. Elle peut souvent sembler correcte, mais en réalité, elle peut être trompeuse. Portez une attention particulière au nom de domaine, c’est-à-dire la partie qui se trouve après le @. En ce qui concerne cette arnaque, l’adresse de l'expéditeur est allezhoy@def-ons.awsapps.com. Mais attention, les escrocs disposent d’une multitude d’adresses différentes.

  • L’URL du site 

Même si la plupart des pages d'hameçonnage font de leur mieux pour copier les codes visuels des sites qu’elles imitent, leur URL les trahit toujours. Dans le cas de cette arnaque aux faux billets Disneyland, l’URL est https://achawafiol.click/DI/disney.html. On est donc bien loin de l’adresse du parc. 

  • Le logo n’est pas cliquable 

Les mails d'hameçonnage renvoient souvent vers des pages sur lesquelles rien n’est cliquable, contrairement aux domaines officiels où on peut par exemple cliquer sur le logo pour revenir au menu principal. 

Signaler les arnaques reçues 

Comme le rapporte le ministère de l’Économie, le site officiel masecurite.interieur.gouv.fr vous permet de signaler des contenus illicites sur Internet, des courriels et des SMS indésirables.

Il est également possible de procéder à des signalements sur les plateformes gouvernementales Pharos et Thesee

Sabrine Mimouni