"Je n'y croyais pas": victime d'un piratage, sa banque lui rembourse finalement 7200 euros

Willy, un grand-père de 88 ans, que RMC a rencontré près de Paris, a été victime d'un piratage bancaire en septembre alors qu'il était en vacances. Les voleurs avaient réussi à se faire envoyer la nouvelle carte bancaire de Willy, avec laquelle ils se sont fait plaisir: alcool, taxi, électroménager… Le tout pour 7.200 euros.
Depuis, il se battait contre sa banque de toujours, la Société générale, qui refusait de le rembourser, l'accusant même de négligence. Mais sept jours après son passage sur RMC, Willy reçoit un coup de fil. C'est sa petite-fille, Manon, qui décroche.
"D'un seul coup je l'ai vu sauter dans la voiture et me dire: 'Ça y est on a gain de cause, tu vas être remboursé.' Je n'y croyais pas au début. Ça a été une petite fête”, raconte Willy.
"Aucun commentaire" de la banque
7.200 euros, ce n'est pas rien, surtout à la retraite. Alors, comment la Société générale a justifié ce remboursement? Pour rappel, si la banque n'a pas de preuve de faute de votre part, elle doit vous rembourser, c'est la loi. Dans ce cas, c'est exactement ce qui s'est passé. Mais pour garder la face, la banque n'a rien dit là-dessus à Willy.
"Aucun commentaire. Ils ont énuméré les chèques qui ont été faits. Et puis c'est tout. Si je n'avais pas eu la chance d'être aidé par RMC, ils ne m'auraient jamais indemnisé et jamais rendu ces 7.200 euros", déplore l’octogénaire.
La rédaction n’a pas réussi à en savoir plus du côté de la Société générale. “Secret bancaire”, nous dit-on. Mais la banque n'en démord pas: elle assure n'avoir constaté aucune intrusion "pouvant amener à ce type de piratage". Willy a d’ailleurs reçu, la semaine dernière, un courrier lui rappelant de faire attention aux fraudes. Alors qu'il n'a rien fait… Mais il reste très heureux d'avoir récupéré son argent !
Une autre bonne nouvelle !
Hélène, une masseuse de chevaux en Bretagne, avait contacté “RMC s’engage avec vous” parce qu'un chapiteau lui était tombé sur la tête. Résultat: une entorse des cervicales, qui l'avait éloigné des écuries pendant trois semaines, avec à la clé 2.000 euros de salaire en moins.
Comme c'est souvent le cas, c'était lié à un problème d'indemnisation. L'assurance s'était engagée auprès de la rédaction à réétudier le dossier. Bingo: Hélène a touché près de 3.000 euros pour ses soins, et compenser sa paie. De quoi se remettre en selle!