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"C’était la catastrophe": face aux comptes bloqués sur Vinted, la galère des vendeurs professionnels

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RMC s’engage ce mercredi auprès des utilisateurs de Vinted qui ont été injustement bloqués par la plateforme.

Sophie, Laetitia, Patrick ou encore Bérengère ont écrit à RMC s'engage avec vous concernant Vinted. Ils sont, pour la plupart, des vendeurs professionnels sur la plateforme. Leur compte en ligne, c’est leur gagne-pain. Alors, quand Bérengère constate qu’elle ne peut plus se connecter sur Vinted, c’est la panique.

“Mon compte a été bloqué du jour au lendemain. C’était un peu la catastrophe. C’est vraiment mon activité principale. Sans ça, je ne peux pas nourrir ma famille. Je ne peux pas nourrir mes enfants”, raconte-t-elle.

L'entreprise refuse de faire un geste

Pour seule explication, le site l’informe par mail qu’elle est soupçonnée de fraude. Selon Vinted, elles vendraient ses vêtements en dehors du système de paiement intégré, ce qui est interdit.

Sauf que la société Vinted est basée en Lituanie, donc impossible pour Bérengère de les joindre… C’est pour ça qu’elle a fait appel à la rédaction de RMC et elle a eu raison: une semaine plus tard, son compte était débloqué.

“Grâce à RMC, effectivement, tout a été très rapide. Je suis soulagée, car je ne savais plus quoi faire. J’ai clairement perdu trois semaines de travail. Avec Noël qui arrive bientôt, s’ils peuvent me dédommager, cela serait légitime”, conclut Bérangère.

C’est ce que nous avons demandé à Vinted. L’entreprise refuse pour le moment de faire un geste, mais nous allons continuer d'insister.

"Une erreur technique"

Comment la plateforme explique le blocage? “Une erreur technique”, nous dit-on. Le site explique avoir mis à jour sa procédure pour ces “cas très particuliers”, pour qu'une situation similaire ne se reproduise pas. Ce qui signifie bien que ces blocages abusifs ne sont pas des cas isolés.

La rédaction a d’ailleurs consulté les divers groupes Facebook à propos de Vinted, et les usagers sont formels: ces blocages sont de plus en plus fréquents. La plateforme, elle, a refusé de nous communiquer ses chiffres.

Amélie Rosique, Solène Leroux et Guillemette Franquet