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Loué, Le Gaulois, Maître Coq: le volailler LDC poursuit sa baisse de prix

Le groupe est propriétaire des marques Loué, Le Gaulois et Maître Coq.

Le groupe est propriétaire des marques Loué, Le Gaulois et Maître Coq. - PHILIPPE HUGUEN / AFP

Le groupe LDC poursuit ses baisses de tarif sur son pôle volaille au troisième trimestre de son exercice 2023-2024. Cette baisse sera associée à des "efforts promotionnels".

Le groupe, présent aux rayons volailles et propriétaire des marques Loué, Le Gaulois, Maître Coq, Matines, et Marie, a enregistré un chiffre d'affaires de 1.53 milliard d'euros, soit une progression de 2.6% au 3e trimestre de 2023, par rapport au même trimestre de 2022, selon un communiqué du groupe.

Baisse du prix des matières premières

"Dans un environnement marqué par des tensions persistantes sur le pouvoir d'achat", LDC a "poursuivi les baisses de tarifs sur le pôle volaille en relation avec la baisse du prix des matières premières", indique le groupe familial basé dans la Sarthe, devenu un des leaders européens de la volaille, avec 23.400 collaborateurs. Il n'a pas chiffré cette baisse de tarifs.

Le pôle volaille de LDC, qui représente l'essentiel du chiffre d'affaires du groupe, a vu ses ventes progresser de 3.5% au 3e trimestre, à 1.1149 milliard d'euros.

En l'espace de deux ans, les tarifs de ses produits volaillers avaient augmenté de plus de 30% au motif qu'il fallait répercuter la flambée du coût de l'alimentation des animaux dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Plusieurs rachats

La baisse des prix, associée à des "efforts promotionnels", vise à impulser une dynamique de relance de la croissance en volume, en baisse de 1.1% sur les neuf premiers mois de l'exercice 2023-24. Sur cette période, le chiffre d'affaires progresse de 7.7%.

Après les rachats de la marque d'œufs Matines et de la société Ovoteam, le groupe annonce celui d'une usine appartenant à Agromousquetaires, Les Délices de St Léonard, qui fabrique notamment des pizzas pour un chiffre d'affaires d'environ 50 millions d'euros.

À l'international, en dépit de volumes stables (+0.5%), le chiffre d'affaires est en baisse de près de 8%, une évolution que LDC explique notamment par des ajustements de tarifs à la baisse sur certaines familles de produits (canards, oies, poulets).

Sabrine Mimouni avec AFP