Prix du fioul: les tarifs ont baissé en septembre, mais toutes les régions ne sont logées à la même enseigne
Un livreur de combustile le 21 janvier 2004 remplissant la cuve à fuel d'un particulier, dans un pavillon à Douvres-la-Délivrande. - MYCHELE DANIAU AFP
Il est temps de faire son stock pour l'hiver. Alors que les températures ont déjà commencé à chuter et que les chauffages s'allument dans la plupart des foyers, les consommateurs de fioul domestique ont une dernière fenêtre pour faire le plein. En septembre 2024, le prix du fioul pour 1.000 litres a baissé de 18 euros par rapport au mois d'août, constate Firoulreduc, pour atteindre 1.134 euros. Cependant, toutes les régions ne sont pas logées à la même enseigne.
Pour l'expert du fioul, cette baisse des prix s'explique par une hausse de la production mondiale cet été. Mais le marché n'est pas stable, du fait d'une forte instabilité liée aux conflits géopolitiques.
"Avec des perspectives incertaines, il est essentiel de suivre de près les fluctuations du prix, qui commencent à repartir à la hausse en conséquence de l’évolution des conflits et des craintes pour l'approvisionnement de pétrole", précise Maëlle Ricard, directrice des opérations de Fioulreduc.
Et cette différence sur un mois semble confirmer une baisse observée depuis un an. Entre septembre 2023 et septembre 2024, le prix pour 1.000 litres a baissé en moyenne de 228 euros.
Une différence de 60 euros
Si l'on se penche sur le prix par région, on constate tout de même une grande disparité des prix entre les régions. Au jeu de la région la moins chère pour 1.000 litres de fioul, c'est la Bretagne qui remporte la première place avec pour un tarif de 1.107 euros. À l'opposé, la région la plus chère est la région Grand Est où le kilolitre s'échange contre 1.167 euros.
- Bretagne, 1.107 euros en moyenne en septembre 2024 pour 1.000 litres.
- Pays de la Loire, 1.109 euros.
- Ile-de-France, 1.115 euros.
- Bourgogne-Franche Comté, 1116 euros.
- Occitanie et Provence-Alpes Côtes d’Azur, 1.123 euros.
- Hauts-de-France, 1.125 euros.
- Nouvelle-Aquitaine, 1.135 euros.
- Normandie, 1.141 euros.
- Auvergne-Rhône Alpes, 1.146 euros.
- Centre-Val de Loire, 1.158 euros.
- Grand Est, 1.167 euros.
Cette différence de 60 entre la region la plus chère et la moins chère s'explique à la fois par des difficultés d'accès au centre d'approvisionnement (comme dans des régions montagneuses), ou tout simplement l'éloignement à un dépôt primaire, comme l'explique à RMC Conso Maëlle Ricard. "Les régions qui proposent les prix les plus bas sont souvent celles qui connaissent une forte concurrence qui permet de baisser les tarifs", ajoute-t-elle.