Paiement refusé: 7 Français sur 10 gênés au moment de régler l'addition au restaurant

Les paiements par carte bancaire sont vécus comme étant gênants par certains Français. - Société Générale
Un moyen de paiement apprécié, mais qui crée des situations de gênes. Les paiements par carte bancaire connaissent un essor considérable, poussé notamment par l'absence de minimum d'achat appliqué par de nombreux établissements. En effet, en 2022, près de 6 transactions sur 10 ont été réglées par carte bleue, selon les données de la Banque de France.
Mais malgré leur popularité, ces transactions créent parfois des moments gênants, comme lors des paiements refusés ou des partages d'addition, selon les conclusions d'une étude menée par Opinion Way pour la plateforme Adyen.
46% des femmes gênées par les partages d'addition
L'étude indique que près de 40% des Français sont gênés au moment de demander un partage de l'addition, que ce soit au prorata de la consommation de chacun ou en parts égales. Un sentiment qui touche près de 51% des 25-34 ans et 46% des femmes.
En plus du partage de l'addition, les Français redoutent une autre situation qu'ils considèrent particulièrement gênante: le paiement refusé. En effet, 70% des personnes interrogées se déclarent mal à l’aise lorsque leur paiement par carte est décliné dans un restaurant. Encore une fois, les femmes sont les plus concernées puisque 76% d'entre elles éprouvent cette sensation de gêne, contre 63% des hommes.
Les Français mal à l'aise face aux pourboires par carte
Si les règlements par carte bancaire sont toujours très plébiscités par les Français qui sont 85% à estimer que l'abscence de minimum de paiement est une bonne chose, ils sont seulement 45% à valider le recours aux pourboires par carte. Près de 37% d'entre eux se sentent même forcés de laisser un pourboire lorsque cette proposition est suggérée lors du paiement.
Une partie des Français, environ 25%, préfèrent payer en sans contact afin d'éviter de montrer leur carte, selon l'étude. Par ailleurs, la prise d'empreinte demandée lors de certaines réservations est dissuasive pour près de 59% des sondés.
Étude menée sur un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview). Les interviews ont été réalisées du 14 au 15 février 2024.