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Les Français ne veulent pas quitter leurs tickets-restaurant: 83% les jugent indispensables

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D’après une étude Viavoice réalisée pour la commission nationale des titres-restaurants, les Français restent encore très attachés aux “tickets resto”.

Une étude montre que les Français veulent continuer à utiliser leurs titres-restaurant au supermarché. À tel point qu'il faudrait peut-être rebaptiser les titres-restaurant en titres-alimentation… car 96% des bénéficiaires sont favorables à prolonger la possibilité de payer tous ses achats alimentaires avec ces titres-restaurant, comme c'est le cas depuis le Covid-19.

C'est donc une étude Viavoice réalisée pour la commission nationale des titres-restaurant qui apprend que ces titres restaurants sont deux fois plus utilisés dans les commerces alimentaires et supermarchés que dans les restaurants.

En effet, ils sont plébiscités: 83% les jugent indispensables car ils permettent d'améliorer le pouvoir d'achat, de manger correctement pendant les pauses déjeuner et d'aller plus souvent au restaurant. Pour rappel, ils sont financés à moitié par l'employeur.

Les Français se mettent au "fait maison"

Le ticket-restaurant, “à l'ancienne”, perd ainsi du terrain. Aujourd'hui, près des deux tiers des bénéficiaires ont des titres dématérialisés, sous la forme d'une carte type carte bleue. Ce système doit devenir la norme avant la fin de l'année prochaine et pour l'instant, ceux qui y sont déjà passés sont globalement satisfaits toujours, selon cette étude.

C’est “plus pratique”, “plus rapide” que les vieux tickets malgré certaines critiques, notamment, car, avec la carte, le plafond de 25 euros par jours est impossible à contourner.

Et cette étude indique également que la pause déjeuner a changé depuis le Covid. Les Français se sont mis au fait maison: ils sont plus nombreux à emporter leur tupperware au bureau, ils vont moins au restaurant et leur pause déjeuner est plus courte. Entre 30 min et 1h pour la majorité d'entre eux.

Contrairement aux idées reçues, les salariés en télétravail ne font pas de pauses plus longues que les autres, en tout cas, c'est ce qu'ils déclarent. Autre élément intéressant: les salariés aisés qui gagnent plus de 4.000 euros par mois ont tendance à prendre leur temps avec des pauses de plus d'une heure. Et à l'inverse, ceux qui gagnent moins de 1.500 euros prennent moins de 30 minutes pour déjeuner.

Victor Joanin