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"Plus de 10% des familles font le choix du repas sans viande": à Toulouse, les repas végétariens ont la côte dans les cantines scolaires

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Des associations ont appelé à ce qu'un menu végétarien puisse être proposé aux élèves au moins une fois par semaine dans les cantines pour réduire la consommation de viande.

Moins de viande dans les cantines scolaires. C’est le souhait de trois associations dont Greenpeace France qui ont lancé un appel mercredi pour que des menus végétariens aient leur place au moins une fois par semaine dans les restaurants scolaires. 

Elles estiment notamment que diminuer la viande et le poisson dans la restauration collective scolaire "constitue un levier sans équivalent en termes de santé et de lutte contre le réchauffement climatique".

Des villes comme Toulouse ont déjà amorcé le virage dès 2015. Maëlys, 9 ans, élève en CM2, dans une école élémentaire publique, mange tous les jours à la cantine. "A l’école c’est tout le temps varié, il y a tout le temps, soit du poisson, soit de la viande, soit du riz, des tomates, de la salade".

Il y a également la possibilité d’opter pour un repas végétarien, plutôt appréciable, remarque Carole, la maman de Maëlys.

"C’est aux parents de décider si on désire le menu végétarien dès la rentrée ou pas ? Il faut se mettre à la portée de tout le monde, je trouve cela très intéressant", estime cette maman.

"Une prise de conscience"

Et cette politique porte ses fruits selon Marion Lalane de Laubadère, maire adjointe chargée de l’Éducation.

"On constate qu’il y a plus de 10% d’enfants ou de familles qui font le choix du repas sans viande. On peut supposer que c’est dû à la prise de conscience du fait que nous mangeons trop de viande. En tout cas, nous proposons depuis 2015 cette possibilité. C’est difficile de dire quelles sont les motivations des familles, mais on note bien qu’il y a une réflexion de fond qui est menée", détaille-t-elle. 

À Toulouse, la cuisine centrale, qui dépend de la mairie, prépare tous les jours près de 29.000 repas pour les écoles maternelles et élémentaires.

Jean-Wilfrid Forquès avec Guillaume Descours