Steak haché à l’unité, paquets réduits… Face à l'inflation, la tendance est à l’achat en petite quantité

Pour faire des économies quand on fait ses courses, la tendance n’est plus à l’achat en grosses quantités, mais en petites.
Avant la vague d’inflation, la priorité était d’acheter tout ce dont on avait besoin au prix le plus bas, quitte à stocker. C’est pour ça que dans les grandes surfaces, il était intéressant d’acheter en grosses quantités, des yaourts par paquets de douze, des pâtes en format trois kilos, des boîtes de thon par six, des rouleaux de papier toilette par 24, etc. L’objectif, c’était d’acheter au prix au kilo le plus bas.
Mais l’envolée des prix a tout changé. Et la priorité aujourd’hui, ce n’est plus le prix au kilo le plus bas, c’est dépenser le moins possible en achetant juste ce dont on a besoin. Et c’est comme ça qu’on voit tout un tas de produits être proposés en plus petites quantités…
Le bon côté de la "shrinkflation"
Ce sont par exemple des steaks hachés surgelés vendus non pas par quatre ou même deux, mais à la pièce pour 1,50 euro. Des études menées par Charal ont montré que les foyers plutôt modestes qui achètent de la viande surgelée se sont tournés vers le rayon boucherie frais pour acheter un ou deux steaks individuels.
Ce sont des plaquettes de beurre de 200 g au lieu des 250 habituels. Ce sont des paquets de Leerdammer qui ne contiennent plus huit ou dix tranches mais seulement six.
C’est le bon côté de la "shrinkflation": on réduit la quantité pour ne pas augmenter les prix, si bien qu’on peut continuer à se payer des produits de marque si c’est ceux qu’on préfère. Surtout, à la différence de la "shrinkflation" qui a la perte de poids honteuse, là, on l’affiche et on en fait un argument de vente! Tout le monde s’y retrouve, même si c’est un peu plus cher au kilo…