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Seconde main: Okaïdi reprend les vêtements de ses clients en échange de bons d’achat

Vue d'un magasin d'Okaïdi à Mondeville, le 20 avril 2005.

Vue d'un magasin d'Okaïdi à Mondeville, le 20 avril 2005. - MYCHELE DANIAU / AFP

L’enseigne de prêt-à-porter pour enfants Okaïdi propose de reprendre les vêtements récents de ses clients en échange de bons d’achat.

Okaïdi se met à la reprise de vêtements de seconde main. L’enseigne a mis en place un nouveau dispositif baptisé "La Consigne". Testé dans 12 magasins du Nord, du Pas-de-Calais et des Pays de la Loire, ce dernier propose aux clients de la marque de rapporter leurs vêtements Okaïdi de moins de deux ans et de repartir avec des bons d’achat.

Une grille tarifaire précise

Les tarifs de reprise sont fixés par une grille tarifaire fixe: 7.50 euros pour une veste d’hiver ou encore 3.50 euros pour une robe. “Elle pourra évoluer en fonction des retours d’expérience du test que nous menons jusqu’à la fin de l’année. Pour le moment, cela prend bien: les parents profitent la plupart du temps de leur carte-cadeau pour acheter un produit neuf dans la foulée”, explique Stéphanie Dubourthoumieu, la directrice marketing et numérique d’Okaïdi, à nos confrères du Parisien.

Une fois rachetés par l’enseigne, les articles sont ensuite remis à la vente à des prix plus bas.

“Les vêtements que vous nous rapportez sont revendus dans nos magasins, en seconde main. Ils contribuent ainsi à l’économie circulaire. Aucun vêtement n’est jeté, la boucle est bouclée”, écrit la marque sur son site Internet.

Les invendus donnés à des associations

Seuls les articles achetés il y a moins de deux ans sont donc repris. Les vendeurs peuvent vérifier l’étiquette de chaque produit afin de s’assurer de la date de sa mise sur le marché. Les sous-vêtements, les bodys et les accessoires ne sont pour le moment pas concernés par ce dispositif.

En ce qui concerne les invendus, Okaïdi en fera don à des associations. Si ce dispositif est probant, il sera déployé dans d’autres magasins de l’enseigne partout en France.

Sabrine Mimouni