Crédit immobilier: en 2022, les banques ne pourront plus accorder de prêt sur plus de 25 ans

La contemporanéité du crédit d'impôt pour l'emploi à domicile doit permettre de soulager les particuliers employeurs en matière de trésorerie. - Pixabay / stevepb
A partir du 1er janvier 2022, l’accès au crédit immobilier sera plus rigoureusement contrôlé. Le Haut Conseil de la Stabilité Financière impose aux banques françaises de ne plus accorder de prêt immobilier sur plus de 25 ans. Jusqu'à maintenant ces normes juridiques n'étaient que de simples recommandations. Mais en 2022, en cas de non-respect de ces règles, les banques françaises s'exposeront à des sanctions.
Se voir accorder un prêt immobilier sur plus de 25 ans deviendra quasiment impossible. Une nouvelle qu’encaissent difficilement certains consommateurs, comme Lisa et Colin directement concernés: "Si on est obligés de s'endetter sur plus de 25 ans, c'est que les prix ont augmenté et que pour emprunter on est obligés de le faire sur plus longtemps, c'est ça le vrai problème", croit savoir Lisa. "En France on pousse pour l'achat d'une résidence principale et dans le même temps, on veut bloquer les crédits pour les plus modestes et une partie de la population", déplore Colin.
"Ce qui est plus embêtant, ce sont les prix de l'immobilier"
De son côté Laurent, banquier à Marseille, voit cette mesure d’un bon œil: "Sachant qu'aujourd'hui les prêts sur 30 et 35 ans en terme d'intérêts cela revient assez cher, jusqu'à 10 et 15.000 euros pour les 5 ans supplémentaires, pour moi ce n'est pas une mauvaise chose de limiter à 25 ans. Ce qui est plus embêtant, ce sont les prix de l'immobilier", s'inquiète-t-il au micro de RMC.
L’autre changement concerne le taux d’endettement: le rapport entre les revenus mensuels et ses charges auparavant limité à 33%, il passe désormais à 35%, mais prend en compte le coût de l’assurance emprunteur. De quoi handicaper certains consommateurs, comme ceux atteints d’une maladie longue durée par exemple.
>> A LIRE AUSSI - Télétravail "obligatoire": après de multiples incitations, le gouvernement tente de passer la vitesse supérieure