
L'inflation au plus bas depuis 2021, mais l’emploi se dégrade
L’inflation poursuit son ralentissement en France : les prix à la consommation n’ont augmenté que de 0,7% sur un an en mai, selon l’Insee. Il s’agit de la plus faible hausse depuis février 2021. Ce repli s’explique notamment par la baisse des prix de l’énergie (-8,1 %), des transports, des communications, et une modération sur les loyers. Mais ce niveau pourrait être un plancher, en raison de hausses fiscales à venir (boissons sucrées, malus auto, billets d’avion…). Côté emploi, la situation se détériore. La CGT recense 381 plans sociaux depuis le début de l’année, contre 25 fin 2023. Les intentions d’embauche chutent de 12,5% selon France Travail. L’Insee prévoit la perte de 100.000 emplois au premier semestre 2025, et jusqu’à 200 000 sur l’année, d’après l’OFCE et Sciences Po. Résultat : une légère hausse du pouvoir d’achat est attendue au premier semestre, portée par l’augmentation des salaires et des prestations sociales. Mais à partir de 2026, le gouvernement pourrait engager une cure d’austérité pour réduire les déficits, comparable à celle des années 2013-2014, voire 1983.
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