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Mort d'un jeune après une rixe près de Mâcon: cinq mises en examen

Un policier (illustration)

Un policier (illustration) - DENIS CHARLET © 2019 AFP

Un homme de 19 ans a été tué samedi lors d'une rixe près de Mâcon (Saône-et-Loire). Cinq personnes, en garde à vue dimanche, ont été mises en exament ce mardi, dont trois ont été placés en détention provisoire.

Cinq hommes ont été mis en examen, ce mardi 6 août 2024, pour homicide volontaire et violences aggravées, après le passage à tabac mortel d'un jeune de 19 ans lors d'une rixe, samedi à Prissé (Saône-et-Loire), a appris l'AFP de source judiciaire. Trois des cinq hommes, dont l'âge n'a pas été précisé, ont été placés en détention provisoire, a indiqué le parquet de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Six personnes, dont quatre s'étaient présentées spontanément à la police, avaient été placées en garde à vue au cours du week-end, dont la jeune fille au sujet de laquelle la rixe aurait éclatée. Cette dernière a été remise en liberté sans être poursuivie.

Passage à tabac

Les mis en examen sont soupçonnés d'avoir participé à une rixe, survenue dans la nuit de vendredi à samedi à Prissé, près de Mâcon. Sur fond de rivalité pour une jeune fille à la sortie d'une discothèque à Mâcon, deux groupes s'étaient retrouvés pour en découdre à Prissé, selon le parquet.

L'un des jeunes hommes, âgé de 19 ans, avait alors été passé à tabac. Hospitalisé dans un état grave, il décédait samedi vers 15h. La jeune victime était d'origine turque mais le parquet a précisé ne posséder aucun élément permettant d'affirmer qu'il s'agit d'un crime raciste, ce que des membres de la famille contestent.

Un autre jeune était blessé, souffrant notamment de fractures. La rixe avait opposé un groupe de huit personnes et un autre de quatre, selon le parquet.

Deux marches blanches

Dimanche puis lundi, deux marches blanches, organisées par l'Association culturelle turque de Mâcon (Act, 800 adhérents environ), avaient pour chacune d'elles rassemblé environ 700 à 800 personnes, selon la police, dont la famille de la victime. "Justice pour Numan", "Je suis Numan", scandait la foule en référence au prénom du jeune homme décédé.

RMC avec AFP