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Procès des assistants parlementaires du RN : « Un procès politique » ?

Marine Le Pen est soupçonnée d'avoir pris en charge les contrats de plusieurs permanents de son parti en puisant dans l'enveloppe que le Parlement européen avait mise à sa disposition pour rémunérer ses assistants, entre 2009 et 2016, alors qu'elle siégeait à Strasbourg. Catherine Griset, son assistante puis cheffe de cabinet au « paquebot » (siège du RN), Thierry Légier, Micheline Bruna et Guillaume L'Huiller, respectivement garde du corps, secrétaire particulière et « dircab » de son président d'honneur de père, Jean-Marie Le Pen, auraient profité ainsi de ce « détournement ». Ils sont poursuivis pour « recel ». "Ça montre que tous les partis se foutent du Parlement européen. Ils se font élire, car c'est une opportunité." Charles Consigny.