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Dix-sept hospitalisations lors d'un séjour SNU: "On n'a aucune information", dénonce une maman

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Dix-sept adolescents, qui participaient à un séjour dans le cadre du Service national universel (SNU) ont été brièvement hospitalisés ce week-end dans les Hautes-Alpes. Ils pourraient avoir été victimes d'une insolation ou d'une intoxication alimentaire. Véronique, la mère d'une adolescente hospitalisée, témoigne sur RMC.

Un séjour organisé dans le cadre du Service national universel (SNU) dans les Hautes-Alpes ne s'est pas passé comme prévu. Samedi, alors que des jeunes montaient à 2.500m d'altitude pour atteindre un refuge, plusieurs d'entre eux se sont sentis mal.

"Il y a eu des malaises, des vomissements et ils ont été hospitalisés", témoigne sur RMC Véronique, la mère d'une des participantes, qui a été transportée à l'hôpital.

Au total, ils sont 17, âgés de 15 à 17 ans, à avoir été accueillis à l'hôpital de Gap. 15 l'ont été samedi et deux dimanche. Ils sont tous sortis assez rapidement des urgences.

"En tant que parent, on a envie d'être au courant"

Sauf que pour Véronique, le manque de communication ne passe pas. En effet, elle affirme qu'elle a été prévenue de l'hospitalisation de sa fille une fois qu'elle était sortie.

"Ça aurait pu être dramatique, donc à un moment donné, en tant que parent on a envie d'être au courant. Je comprends bien qu'il y avait une urgence à gérer et qu'on ne voulait pas nous alarmer, mais quand même, ça reste nos enfants et ils sont mineurs", ajoute-t-elle.

Contactées par RMC, la préfecture assure que les parents ont été prévenus le plus tôt possible, c'est-à-dire, une fois que tout le monde avait été pris en charge.

Une enquête ouverte par l'ARS

Pour l'instant, aucune piste n'est privilégié: insolation, intoxication alimentaire ou déshydratation. L'Agence régionale de santé a d'ailleurs ouvert une enquête.

Véronique, elle, veut absolument avoir des explications. "En fait, au moment où on se parle, on ne sait pas ce qu'il s'est passé. On n'a aucune information", déplore-t-elle.

Cette mère de famille attend donc le retour de sa fille, vendredi, avant de peut-être de porter plainte contre les organisateurs du séjour.

Nicolas Ropert (édité par AB)