Il a déjà assuré son héritage sportif, celui d’un « all-time great » qui aura marqué son époque et l’histoire. Titré dans quatre divisions, champion incontesté dans deux catégories, considéré par tous les spécialistes comme un des trois meilleurs boxeurs de la planète, Naoya Inoue est un phénomène bien au-delà des frontières japonaises. Le « Monster » défend ses quatre ceintures des super-coqs ce mardi à Tokyo contre l’Irlandais TJ Doheny. Pas le combat le plus excitant de sa carrière, loin de là, mais une nouvelle occasion de voir à l’œuvre un artiste du ring. Avant ce nouveau rendez-vous sur ses terres, le RMC Fighter Club se penche une nouvelle fois sur le cas du petit Japonais qui peut éteindre la lumière adverse à tout moment en se posant une question : mais pourquoi est-il si fort ?
Avec leur rivalité un poil malsaine sur fond d’Afrique, on attendait leurs explications dans la cage. Et le champion a mis ses actes en adéquation avec ses mots. Dricus Du Plessis a gardé sa couronne des -84 kilos en soumettant l’ancien roi de la catégorie Israel Adesanya par étranglement arrière ce week-end à Perth dans le combat principal de l’UFC 305. Une victoire qui confirme son statut d’homme à battre chez les poids moyens malgré un style atypique et envoie le Sud-Africain vers une revanche contre l’homme qu’il a détrôné en janvier dernier, Sean Strickland. Doit-on plus respecter le run de « DDP » ? Quelle suite pour « Izzy » ? Le RMC Fighter Club débriefe l’UFC 305 sans oublier de revenir sur l’événement boxe du week-end : la victoire sans briller de Christian Mbilli sur un Sergiy Derevyanchenko sur un bras pour continuer son chemin vers un titre mondial chez les super-moyens.
Ils étaient huit, quatre femmes, quatre hommes, lancés dans la quête du Graal. Et avec trois médailles ramenées de Paris 2024, la boxe olympique tricolore peut être fière de son bilan. De Villepinte à Roland-Garros, l’équipe de France a su être au rendez-vous pour empocher une double dose d’argent, avec Sofiane Oumiha et Billal Bennama, mais aussi un peu de bronze avec Djamili Aboudou. De quoi garder des souvenirs pour la vie même si l’absence d’or restera frustante. Au lendemain de la cérémonie de clôture, le RMC Fighter Club fait le bilan des tournois olympiques de boxe et reçoit deux des trois héros français médaillés à Paris. Pour raconter leur parcours et pour leur rendre un hommage plus que mérité.