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Dans un communiqué, l'Association des maires de France (AMF) a mis en garde sur le « délai inédit » entre l'annonce d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale ce dimanche, et l'organisation d'élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains. « La décision soudaine du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale et de convoquer les électeurs dans un délai inédit dans l'histoire de la République suscite une réelle inquiétude chez de nombreux maires sur la capacité des communes à organiser ces deux scrutins dans des conditions satisfaisantes », a fait savoir l'AMF. Par ailleurs, dès l’annonce de la dissolution dimanche soir, le nombre de recherches pour savoir comment faire une procuration a explosé sur Google... Emmanuelle, auditrice : "Sortir de la politique de Macron va nous faire mal. Cette date courte des législatives est encore une souffrance supplémentaire !"
Le chef de l'Etat avait clairement dit qu'il n'entendait pas tirer d'enseignements nationaux d'un scrutin européen. Dimanche soir, coup de théâtre : c'est tout l'inverse qu'il fait, en convoquant les électeurs les 30 juin et 7 juillet pour choisir de nouveaux députés. Dans ce scénario, il aurait pu attendre les Jeux olympiques, jauger la situation politique à l'automne. Son entourage invoquait même des précédents : Jacques Chirac et François Hollande avaient eux aussi enjambé des défaites aux européennes. Jean-Loup Bonnamy : "Je pensais qu'on allait enfin être libéré de la sur parole macronienne, il parle tout le temps. Je pensais qu'on allait être tranquille !"
Un rassemblement contre l'extrême droite a eu lieu hier soir place de la République, au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron. A l'appel de syndicats étudiants et d'organisations de jeunesse de partis politiques, ce rassemblement n'a pas été déclaré en préfecture et de nombreux camions de CRS ont été déployés. Sur leur passage, quelques panneaux électoraux ont été saccagés et quelques tags laissés sur les murs… A Nantes, un drapeau français accroché à la fenêtre d'un logement a été arraché. Les militants ont également caillassé la fenêtre de l'appartement. A Angers, des dégradations ont eu lieu dans un bar dont le gérant aurait « voté à droite » et des casseurs ont réussi à s’incruster à l’intérieur de l’établissement… Par ailleurs, les principaux syndicats appellent à manifester dans toute la France ce week-end. Damien, auditeur : "Se venger du prix de l'essence, des impôts qui ont augmentés, du prix de la nourriture, de tous..."
Un rassemblement contre l'extrême droite a eu lieu hier soir place de la République, au lendemain de la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron. A l'appel de syndicats étudiants et d'organisations de jeunesse de partis politiques, ce rassemblement n'a pas été déclaré en préfecture et de nombreux camions de CRS ont été déployés. Sur leur passage, quelques panneaux électoraux ont été saccagés et quelques tags laissés sur les murs… A Nantes, un drapeau français accroché à la fenêtre d'un logement a été arraché. Les militants ont également caillassé la fenêtre de l'appartement. A Angers, des dégradations ont eu lieu dans un bar dont le gérant aurait « voté à droite » et des casseurs ont réussi à s’incruster à l’intérieur de l’établissement… Par ailleurs, les principaux syndicats appellent à manifester dans toute la France ce week-end. Damien, auditeur : "Se venger du prix de l'essence, des impôts qui ont augmentés, du prix de la nourriture, de tous..."
Vers un "Front populaire" contre le Rassemblement national pour les législatives anticipées du 30 juin ? C'est l'annonce faite ce lundi soir par les principaux partis de gauche. Des "candidatures uniques" seront soutenues dans chaque circonscription "dès le premier tour" expliquent dans un communiqué commun le PS, LFI, les Écologistes et le PCF. "Nous souhaitons porter un programme de ruptures sociales et écologiques pour construire une alternative à Emmanuel Macron et combattre le projet raciste de l’extrême droite." Réunis au siège parisien des Écologistes depuis le début d'après-midi, les partis de gauche ont annoncé la constitution de cette alliance vers 22 h 30. L'annonce a été faite par Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, devant plusieurs centaines de jeunes militants qui s'étaient rassemblés dans la soirée devant le siège du parti.
Marion Maréchal va-t-elle faire son retour au RN ? La nièce de Marine Le Pen s'est rendue ce lundi au siège du Rassemblement National pour négocier une alliance pour les législatives de la fin du mois. Au lendemain de la dissolution, Marion Maréchal, qui était tête de liste Reconquête pour les élections européennes, s'est dite prête à rallier son ancien camp. Avec un objectif pour le RN : tenter d'obtenir un nombre suffisant de députés le mois prochain pour atteindre la majorité absolue. Lundi soir, sur TF1, Marine Le Pen s'est dit prête à ne pas présenter de candidats RN face à des LR pour "faire le rassemblement". RMC était au siège du RN hier pour suivre les tractations entre Marion Maréchal et son ancien camp.
Ce dernier revient sur le rapprochement entre Marion Maréchal et le RN au détriment d'Éric Zemmour. Pour Louis Aliot, le fondateur de Reconquête ! "a une conception du rassemblement qui m'a toujours étonné : il vous critique et après il dit qu'il faut se rassembler".
Les coulisses de l'actualité, c'est dans les Indiscrets de la rédaction de RMC. Et si la décision d'Emmanuel Macron dimanche de dissoudre l'Assemblée nationale ainsi que les élections qui suivront avaient un impact sur la sécurité des Jeux olympiques ? Des craintes subsistent depuis ce lundi.
C'est tous les jours Demanche La gauche va-t-elle s'unir ?
"Une union de la gauche gagner" les législatives. "Les gens ont peur, nous avons une responsabilité historique à gauche, nous la prenons collectivement", pour Aurélie Trouvé, députée LFI-NUPES de Seine-Saint-Denis. Elle donnait son Parti Pris à 08 h 10 sur RMC et RMC Story.
Emmanuel Macron enfile le costume de chef de campagne. Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale dimanche soir dans la foulée de la claque reçue aux élections européennes, le président de la République va reprendre la parole ce mardi. Il va tout simplement présenter son programme.
La dissolution de l'Assemblée par Emmanuel Macron est disséquée et analysée dans le monde. Pour beaucoup de journaux, c'est un séisme politique et un pari très risqué de la part du chef de l'État...
Ça a encore été dimanche l'un des marqueurs de l'élection : 48,5 % des électeurs appelés aux urnes n'ont pas voté aux élections européennes. Ce taux d'abstention est en légère baisse par rapport à rapport à 2019. Le scénario de cette dissolution inattendue en a remué certains qui sont désormais décidés à sortir leur carte électorale de leur placard.
Le vice-président du RN l'assure : "Je ne vois pas comment la droite pourrait servir de roue de secours à M. Macron..." Il estime très probable que certains candidats LR viennent individuellement au RN à l'occasion des élections législatives.
Avec 38,62 % des voix, la liste Bardella arrive largement en tête dans le département du Lot-et-Garonne aux élections européennes. Dissolution oblige, les 3 élus du département, dont 2 élues RN, remettent leur siège en jeu, mais espèrent bien le retrouver le dimanche 7 juillet au soir. C’est le cas de la députée RN sortante de la 3e circonscription.
Ce dernier, invité à réagir sur l'alliance de la gauche, pour contrer le RN lors des législatives, affirme : "Le PS s'est compromis là-dedans..." Avant d'ajouter : "C'est la honte absolue !" Pour Louis Aliot, les "socialistes collaborent avec un parti qui est allé chercher ses voix dans l'islamisme radical, qui justifie les massacres du 7 octobre".
Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites) revoit à la hausse le déficit du système de retraites. La dernière réforme serait déjà dépassée. Comment s’explique cette dégradation ? Emmanuel Lechypre vous explique tout dans le 07 h 20 dans Apolline Matin sur RMC et RMC Story.
Une enquête est ouverte et confiée à l'IGPN, la police des polices, après la mort d'un jeune de 19 ans, tué par balle à Cherbourg, dans la Manche, lors d'une intervention de police dimanche soir. Selon le parquet, cette enquête "porte sur des faits susceptibles de recevoir une qualification criminelle pouvant justifier la saisine du pôle de l'instruction de Coutances". Concernant les 2 autres occupants : l'un est parvenu à s'échapper, l'autre a été interpellé et placé en garde à vue pour recel, le véhicule étant signalé comme volé. L'homme aurait tenté d'échapper à un contrôle routier.
Demanche pirate le Face-à-Face avec comme invité, Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique.