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Pourquoi les assurances pour les téléphones et les voyages ne servent à rien

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Prendre une assurance pour son téléphone portable ou un voyage est inefficace selon l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.

Le gendarme des assureurs et des banques tire à boulets rouges sur les assurances voyage et téléphonie. L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est très claire: s’assurer pour son portable, son ordinateur, un voyage voire un billet de spectacle ne sert à rien.

Les conditions de ces produits d'assurance sont souvent très restrictives, voire exclusives: à travers divers contrôles, le gendarme des banques et des assureurs, adossé à la Banque de France, a constaté que les refus de prise en charge étaient nombreux, entre 40 et 80% pour les garanties annulation en assurance voyage par exemple.

Et en plus, elles protègent peu les clients alors que parallèlement les commissions de ceux qui les distribuent sont très élevées.

De l’info, du Sport, de l’humour et de la bonne humeur… Cette année, Charles Magnien, vous accompagnent de 5h à 6h30 lavec sa bande : Géraldine de Mori, Emmanuel Lechypre Alexandre Biggerstaff, Anthony Morel. Parmi les nouveautés  une première version de RMC s'engage avec vous et l'équipe de Amélie Rosique, une histoire PJ chaque jour et les indiscrets de la rédaction, sans oublier les chroniques humour d'Arnaud Demanche.
Manu conso : Assurances voyage/Téléphone, "pas utiles" aux clients - 07/03
2:28

Des litiges permanents

Tenez-vous bien: sur 10 euros de cotisations, seuls 2 euros servent effectivement à la couverture des sinistres clients, voire moins, alors que pour les assurances obligatoires (auto, habitation), environ 8,50 euros reviennent au client.

Résultat, ce sont des litiges permanents. Ces assurances représentent à elles seules 18% des saisines de la Médiation de l'assurance en 2022, et 12% pour les seules assurances de téléphones portables.

Sachant que dans l'assurance mobile, "environ 60%" d'entre elles sont liées à un défaut de consentement au contrat, vu qu’au moment de l’achat, le consommateur se fait un peu forcer la main et dans la précipitation, ne sait pas vraiment ce qu’il signe… Tout ça demande plus de contrôles et de sanctions.

Emmanuel Lechypre