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Faites entrer l accusé - Page 2

De 1993 à 2004, dans toute la France, Raoul Becquerel a violé et séquestré des femmes. Il leur a également extorqué de l’argent. Ce marginal à l’enfance difficile, qui a vécu dans divers foyers d’accueil, est condamné à une peine de douze ans de prison, en 1994, pour viol. Sa victime à vingt-et-un ans. Lui en a vingt. A trente ans, il a déjà passé la moitié de sa vie en prison, lorsqu’il est remis en liberté sous contrôle judiciaire, à la suite d’une grave erreur d’une magistrate de la Gironde, chargée du dossier. Le multirécidiviste était en détention préventive, attendant son procès pour un nouveau crime. Dans un premier temps, pris en charge par une association d’aide aux détenus, il se rendra aux services de police pour pointer, mais disparaîtra à la veille de comparaître. Il sera finalement arrêté quelques semaines plus tard. En 2006, le verdict de la cour d’assises de l’Oise est proportionnel à la gravité des actes commis : la perpétuité, avec une peine de sûreté de dix-huit ans.
De 1993 à 2004, dans toute la France, Raoul Becquerel a violé et séquestré des femmes. Il leur a également extorqué de l’argent. Ce marginal à l’enfance difficile, qui a vécu dans divers foyers d’accueil, est condamné à une peine de douze ans de prison, en 1994, pour viol. Sa victime à vingt-et-un ans. Lui en a vingt. A trente ans, il a déjà passé la moitié de sa vie en prison, lorsqu’il est remis en liberté sous contrôle judiciaire, à la suite d’une grave erreur d’une magistrate de la Gironde, chargée du dossier. Le multirécidiviste était en détention préventive, attendant son procès pour un nouveau crime. Dans un premier temps, pris en charge par une association d’aide aux détenus, il se rendra aux services de police pour pointer, mais disparaîtra à la veille de comparaître. Il sera finalement arrêté quelques semaines plus tard. En 2006, le verdict de la cour d’assises de l’Oise est proportionnel à la gravité des actes commis : la perpétuité, avec une peine de sûreté de dix-huit ans.
De 1993 à 2004, dans toute la France, Raoul Becquerel a violé et séquestré des femmes. Il leur a également extorqué de l’argent. Ce marginal à l’enfance difficile, qui a vécu dans divers foyers d’accueil, est condamné à une peine de douze ans de prison, en 1994, pour viol. Sa victime à vingt-et-un ans. Lui en a vingt. A trente ans, il a déjà passé la moitié de sa vie en prison, lorsqu’il est remis en liberté sous contrôle judiciaire, à la suite d’une grave erreur d’une magistrate de la Gironde, chargée du dossier. Le multirécidiviste était en détention préventive, attendant son procès pour un nouveau crime. Dans un premier temps, pris en charge par une association d’aide aux détenus, il se rendra aux services de police pour pointer, mais disparaîtra à la veille de comparaître. Il sera finalement arrêté quelques semaines plus tard. En 2006, le verdict de la cour d’assises de l’Oise est proportionnel à la gravité des actes commis : la perpétuité, avec une peine de sûreté de dix-huit ans.
Déjà condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué le caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais affronte de nouveau les juges, cette fois pour le meurtre de Maëlys, la fillette qui avait disparu lors d’un mariage à la fin de l’été 2017. L’énigmatique suspect, ancien maître-chien militaire de 38 ans, comparaîtra pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de l’enfant de 8 ans.
Déjà condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué le caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais affronte de nouveau les juges, cette fois pour le meurtre de Maëlys, la fillette qui avait disparu lors d’un mariage à la fin de l’été 2017. L’énigmatique suspect, ancien maître-chien militaire de 38 ans, comparaîtra pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de l’enfant de 8 ans.
Déjà condamné en mai 2021 à 20 ans de réclusion criminelle pour avoir tué le caporal Arthur Noyer, Nordahl Lelandais affronte de nouveau les juges, cette fois pour le meurtre de Maëlys, la fillette qui avait disparu lors d’un mariage à la fin de l’été 2017. L’énigmatique suspect, ancien maître-chien militaire de 38 ans, comparaîtra pour le meurtre précédé de l’enlèvement et de la séquestration de l’enfant de 8 ans.
Joseph Vincensini, cinquante-et-un ans, était le gérant d’une boîte de nuit et d’un bar à Corte : il y organisait des parties de poker, où l’on misait parfois très gros Il a été assassiné à son domicile le 24 janvier 2005. On a coupé la tête de la victime, avant de donner le reste de son corps en pâture aux cochons. Xavier Luciani, restaurateur dans la même commune, considéré comme le principal instigateur de ce crime, a pris trente ans de réclusion en 2010. Ses deux complices, Sébastien Guidicelli et Dominique Pasqualaggi, ont respectivement été condamnés à des peines de quinze ans et vingt-cinq ans de prison. Quel est le mobile de ce meurtre aussi sauvage ? Faites entrer l’accusé revient sur cette sordide affaire, où plane l’ombre de la mafia et des nationalistes.
Joseph Vincensini, cinquante-et-un ans, était le gérant d’une boîte de nuit et d’un bar à Corte : il y organisait des parties de poker, où l’on misait parfois très gros Il a été assassiné à son domicile le 24 janvier 2005. On a coupé la tête de la victime, avant de donner le reste de son corps en pâture aux cochons. Xavier Luciani, restaurateur dans la même commune, considéré comme le principal instigateur de ce crime, a pris trente ans de réclusion en 2010. Ses deux complices, Sébastien Guidicelli et Dominique Pasqualaggi, ont respectivement été condamnés à des peines de quinze ans et vingt-cinq ans de prison. Quel est le mobile de ce meurtre aussi sauvage ? Faites entrer l’accusé revient sur cette sordide affaire, où plane l’ombre de la mafia et des nationalistes.
Joseph Vincensini, cinquante-et-un ans, était le gérant d’une boîte de nuit et d’un bar à Corte : il y organisait des parties de poker, où l’on misait parfois très gros Il a été assassiné à son domicile le 24 janvier 2005. On a coupé la tête de la victime, avant de donner le reste de son corps en pâture aux cochons. Xavier Luciani, restaurateur dans la même commune, considéré comme le principal instigateur de ce crime, a pris trente ans de réclusion en 2010. Ses deux complices, Sébastien Guidicelli et Dominique Pasqualaggi, ont respectivement été condamnés à des peines de quinze ans et vingt-cinq ans de prison. Quel est le mobile de ce meurtre aussi sauvage ? Faites entrer l’accusé revient sur cette sordide affaire, où plane l’ombre de la mafia et des nationalistes.
Le 28 septembre 2011, une voiture abandonnée est retrouvée à Chaum, dans le département de la Haute-Garonne, à 25 km de la frontière espagnole. En découvrant une carcasse calcinée dans le coffre, les pompiers et les gendarmes ont d’abord cru à une affaire de braconniers. Avant de comprendre, quelques jours plus tard, qu’il ne s’agissait pas des restes d’un animal, mais du cadavre de Jacques Serraye, 59 ans, connu par les services de police. Ce dernier est fiché pour trafic de stupéfiants et détention d’arme, et a fait plusieurs années de prison.
Le 28 septembre 2011, une voiture abandonnée est retrouvée à Chaum, dans le département de la Haute-Garonne, à 25 km de la frontière espagnole. En découvrant une carcasse calcinée dans le coffre, les pompiers et les gendarmes ont d’abord cru à une affaire de braconniers. Avant de comprendre, quelques jours plus tard, qu’il ne s’agissait pas des restes d’un animal, mais du cadavre de Jacques Serraye, 59 ans, connu par les services de police. Ce dernier est fiché pour trafic de stupéfiants et détention d’arme, et a fait plusieurs années de prison.
Le 28 septembre 2011, une voiture abandonnée est retrouvée à Chaum, dans le département de la Haute-Garonne, à 25 km de la frontière espagnole. En découvrant une carcasse calcinée dans le coffre, les pompiers et les gendarmes ont d’abord cru à une affaire de braconniers. Avant de comprendre, quelques jours plus tard, qu’il ne s’agissait pas des restes d’un animal, mais du cadavre de Jacques Serraye, 59 ans, connu par les services de police. Ce dernier est fiché pour trafic de stupéfiants et détention d’arme, et a fait plusieurs années de prison.
Le 14 décembre 1998, une fillette de 12 ans a été violée en rentrant de l'école par un homme qui l'a entraînée dans le cimetière d'Artigues. Les enquêteurs retrouvent une trace d'ADN sur les vêtements de la petite, mais l'empreinte n'est pas répertoriée. L'enquête reste au point mort pendant deux mois. Jusqu'à ce que les gendarmes reçoivent un curieux appel. Au bout du fil, une voix d'homme lance : « Ça va recommencer à la fin du mois ! », avant de raccrocher. Un quart d'heure plus tard, l'inconnu rappelle : « Comment elle va, la petite d'Artigues ? ». D'une voix mielleuse, et terrifiante de cynisme, l'homme donne des détails que seul le violeur de la fillette peut connaître. Les appels proviennent de cabines téléphoniques. Il dit s'appeler « Laurent ». C'est le début d'un jeu de cache-cache entre les enquêteurs et ce violeur en série.
Le 14 décembre 1998, une fillette de 12 ans a été violée en rentrant de l'école par un homme qui l'a entraînée dans le cimetière d'Artigues. Les enquêteurs retrouvent une trace d'ADN sur les vêtements de la petite, mais l'empreinte n'est pas répertoriée. L'enquête reste au point mort pendant deux mois. Jusqu'à ce que les gendarmes reçoivent un curieux appel. Au bout du fil, une voix d'homme lance : « Ça va recommencer à la fin du mois ! », avant de raccrocher. Un quart d'heure plus tard, l'inconnu rappelle : « Comment elle va, la petite d'Artigues ? ». D'une voix mielleuse, et terrifiante de cynisme, l'homme donne des détails que seul le violeur de la fillette peut connaître. Les appels proviennent de cabines téléphoniques. Il dit s'appeler « Laurent ». C'est le début d'un jeu de cache-cache entre les enquêteurs et ce violeur en série.
Le 14 décembre 1998, une fillette de 12 ans a été violée en rentrant de l'école par un homme qui l'a entraînée dans le cimetière d'Artigues. Les enquêteurs retrouvent une trace d'ADN sur les vêtements de la petite, mais l'empreinte n'est pas répertoriée. L'enquête reste au point mort pendant deux mois. Jusqu'à ce que les gendarmes reçoivent un curieux appel. Au bout du fil, une voix d'homme lance : « Ça va recommencer à la fin du mois ! », avant de raccrocher. Un quart d'heure plus tard, l'inconnu rappelle : « Comment elle va, la petite d'Artigues ? ». D'une voix mielleuse, et terrifiante de cynisme, l'homme donne des détails que seul le violeur de la fillette peut connaître. Les appels proviennent de cabines téléphoniques. Il dit s'appeler « Laurent ». C'est le début d'un jeu de cache-cache entre les enquêteurs et ce violeur en série.
Le 23 juin 2014, Patrick Isoird, divorcé, père d'une adolescente, disparaît. Sa famille retrouve son scooter garé devant le cimetière marin de Sète. Dans celui-ci, on retrouve son téléphone portable et dans la liste de ses derniers appels, le contact d'Audrey Louvet, une ancienne connaissance qui avait repris contact avec lui. Son frère signale sa disparition au commissariat de Sète. Le corps est retrouvé le 17 juillet 2014 par les enquêteurs du SRPJ de Montpellier à la grotte du mont Saint-Clair. Patrick Isoird a été entravé et tué de deux coups de fusil. Le corps est partiellement calciné.
Le 23 juin 2014, Patrick Isoird, divorcé, père d'une adolescente, disparaît. Sa famille retrouve son scooter garé devant le cimetière marin de Sète. Dans celui-ci, on retrouve son téléphone portable et dans la liste de ses derniers appels, le contact d'Audrey Louvet, une ancienne connaissance qui avait repris contact avec lui. Son frère signale sa disparition au commissariat de Sète. Le corps est retrouvé le 17 juillet 2014 par les enquêteurs du SRPJ de Montpellier à la grotte du mont Saint-Clair. Patrick Isoird a été entravé et tué de deux coups de fusil. Le corps est partiellement calciné.
Le 23 juin 2014, Patrick Isoird, divorcé, père d'une adolescente, disparaît. Sa famille retrouve son scooter garé devant le cimetière marin de Sète. Dans celui-ci, on retrouve son téléphone portable et dans la liste de ses derniers appels, le contact d'Audrey Louvet, une ancienne connaissance qui avait repris contact avec lui. Son frère signale sa disparition au commissariat de Sète. Le corps est retrouvé le 17 juillet 2014 par les enquêteurs du SRPJ de Montpellier à la grotte du mont Saint-Clair. Patrick Isoird a été entravé et tué de deux coups de fusil. Le corps est partiellement calciné..
Deux criminels récidivistes, anciens co-détenus de prison, sont responsables de l’assassinat de Philippe Vuillet, le 20 mars 2007, à Reguisheim, dans le Haut-Rhin. La victime de trente-trois ans devait passer un entretien dans la journée pour effectuer un stage dans une crèche. Sa compagne, inquiète de ne pas avoir de nouvelles, contacte la gendarmerie qui ne prend d’abord pas conscience de la gravité des faits, avant de mener une enquête qui sera longue et filandreuse. Au terme des investigations, on remontera jusqu’à deux anciens condamnés qui se connaissaient très bien. L’un d’eux, Franck Siegler, est en cavale après avoir obtenu une permission de sortie.. L’homme a besoin d’un véhicule et de papiers, afin d’assurer la réussite définitive de son entreprise. A cette fin, il contacte un ancien détenu qui partagea sa cellule avec lui, Robert Moris, et s’installe chez lui. Vuillet, qui a connu ce dernier dans le cadre des chantiers emploi en 2006, passera un jour pour prendre un café. A partir de là, tout s’enclenche : le contenu d’une conversation aurait fait basculer l’un des deux hommes dans une violence qui, in fine, provoquera la mise à mort du trentenaire dans une forêt. Mais le véritable mobile demeure incertain. Toujours est-il que la cour d’assises du Haut-Rhin condamnera Moris à trente ans de prison et Siegler à la perpétuité.
Deux criminels récidivistes, anciens co-détenus de prison, sont responsables de l’assassinat de Philippe Vuillet, le 20 mars 2007, à Reguisheim, dans le Haut-Rhin. La victime de trente-trois ans devait passer un entretien dans la journée pour effectuer un stage dans une crèche. Sa compagne, inquiète de ne pas avoir de nouvelles, contacte la gendarmerie qui ne prend d’abord pas conscience de la gravité des faits, avant de mener une enquête qui sera longue et filandreuse. Au terme des investigations, on remontera jusqu’à deux anciens condamnés qui se connaissaient très bien. L’un d’eux, Franck Siegler, est en cavale après avoir obtenu une permission de sortie.. L’homme a besoin d’un véhicule et de papiers, afin d’assurer la réussite définitive de son entreprise. A cette fin, il contacte un ancien détenu qui partagea sa cellule avec lui, Robert Moris, et s’installe chez lui. Vuillet, qui a connu ce dernier dans le cadre des chantiers emploi en 2006, passera un jour pour prendre un café. A partir de là, tout s’enclenche : le contenu d’une conversation aurait fait basculer l’un des deux hommes dans une violence qui, in fine, provoquera la mise à mort du trentenaire dans une forêt. Mais le véritable mobile demeure incertain. Toujours est-il que la cour d’assises du Haut-Rhin condamnera Moris à trente ans de prison et Siegler à la perpétuité.
Deux criminels récidivistes, anciens co-détenus de prison, sont responsables de l’assassinat de Philippe Vuillet, le 20 mars 2007, à Reguisheim, dans le Haut-Rhin. La victime de trente-trois ans devait passer un entretien dans la journée pour effectuer un stage dans une crèche. Sa compagne, inquiète de ne pas avoir de nouvelles, contacte la gendarmerie qui ne prend d’abord pas conscience de la gravité des faits, avant de mener une enquête qui sera longue et filandreuse. Au terme des investigations, on remontera jusqu’à deux anciens condamnés qui se connaissaient très bien. L’un d’eux, Franck Siegler, est en cavale après avoir obtenu une permission de sortie.. L’homme a besoin d’un véhicule et de papiers, afin d’assurer la réussite définitive de son entreprise. A cette fin, il contacte un ancien détenu qui partagea sa cellule avec lui, Robert Moris, et s’installe chez lui. Vuillet, qui a connu ce dernier dans le cadre des chantiers emploi en 2006, passera un jour pour prendre un café. A partir de là, tout s’enclenche : le contenu d’une conversation aurait fait basculer l’un des deux hommes dans une violence qui, in fine, provoquera la mise à mort du trentenaire dans une forêt. Mais le véritable mobile demeure incertain. Toujours est-il que la cour d’assises du Haut-Rhin condamnera Moris à trente ans de prison et Siegler à la perpétuité.
Au cours de sa vie, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes, une en 2004, une autre en 2017. Deux meurtres à 13 ans d'intervalle, gratuits, sans explication, ni mobile financier ou sexuel. À chaque fois, les gens se souviendront de son nom, un nom célèbre qui lui colle à la peau. À l'âge de six ans, il tenait la main de sa grande sœur Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, quand celle-ci a été enlevée par un inconnu. Plus tard, la petite fille sera retrouvée assassinée. Le coupable est Christian Ranucci et sera condamné à la peine de mort et exécuté. L'affaire Ranucci, celle du pullover rouge comme elle a été surnommée, ne va dès lors jamais cesser de hanter l’enfance de Jean-Baptiste Rambla, mais aussi son adolescence et sa vie d'homme. Des avocats vont parler d'une malédiction, tandis que les psychiatres, les experts, les juges vont se pencher sur ce sombre passé. Ce traumatisme aurait-il participé à la construction d'un homme qui a tué deux fois sans raison ? Tuer pour se venger, mais se venger de qui et de quoi ?
Au cours de sa vie, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes, une en 2004, une autre en 2017. Deux meurtres à 13 ans d'intervalle, gratuits, sans explication, ni mobile financier ou sexuel. À chaque fois, les gens se souviendront de son nom, un nom célèbre qui lui colle à la peau. À l'âge de six ans, il tenait la main de sa grande sœur Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, quand celle-ci a été enlevée par un inconnu. Plus tard, la petite fille sera retrouvée assassinée. Le coupable est Christian Ranucci et sera condamné à la peine de mort et exécuté. L'affaire Ranucci, celle du pullover rouge comme elle a été surnommée, ne va dès lors jamais cesser de hanter l’enfance de Jean-Baptiste Rambla, mais aussi son adolescence et sa vie d'homme. Des avocats vont parler d'une malédiction, tandis que les psychiatres, les experts, les juges vont se pencher sur ce sombre passé. Ce traumatisme aurait-il participé à la construction d'un homme qui a tué deux fois sans raison ? Tuer pour se venger, mais se venger de qui et de quoi ?
Au cours de sa vie, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes, une en 2004, une autre en 2017. Deux meurtres à 13 ans d'intervalle, gratuits, sans explication, ni mobile financier ou sexuel. À chaque fois, les gens se souviendront de son nom, un nom célèbre qui lui colle à la peau. À l'âge de six ans, il tenait la main de sa grande sœur Marie-Dolorès Rambla, 8 ans, quand celle-ci a été enlevée par un inconnu. Plus tard, la petite fille sera retrouvée assassinée. Le coupable est Christian Ranucci et sera condamné à la peine de mort et exécuté. L'affaire Ranucci, celle du pullover rouge comme elle a été surnommée, ne va dès lors jamais cesser de hanter l’enfance de Jean-Baptiste Rambla, mais aussi son adolescence et sa vie d'homme. Des avocats vont parler d'une malédiction, tandis que les psychiatres, les experts, les juges vont se pencher sur ce sombre passé. Ce traumatisme aurait-il participé à la construction d'un homme qui a tué deux fois sans raison ? Tuer pour se venger, mais se venger de qui et de quoi ?
Dans la nuit du 9 au 10 avril 2009, à Grand-Champ, une commune du Morbihan, Anne-Marie Le Couviour, 75 ans, et son mari Eugène, 90 ans, ont été victimes d’un cambriolage. L’homme a été maire de Pluvignes, ancien conseiller départemental et régional. Il a également réussi dans les affaires, puisque la vente de son usine de lits médicalisés lui a rapporté une petite fortune.Les deux individus cagoulés ont bâillonné les propriétaires, avant de repartir sans argent, ni objets extrêmement précieux, mis à part quelques bijoux qui étaient apparents. Mais ce que les deux malfaiteurs ne savent pas, c’est que la vieille femme est morte : le scotch qui entourait complètement son visage l’a empêchée de respirer. L’acharnement sur l’un des deux membres du couple interroge d’emblée les enquêteurs. L’affaire va rapidement s’orienter vers un règlement de comptes familial, sur fond d’héritage...
Dans la nuit du 9 au 10 avril 2009, à Grand-Champ, une commune du Morbihan, Anne-Marie Le Couviour, 75 ans, et son mari Eugène, 90 ans, ont été victimes d’un cambriolage. L’homme a été maire de Pluvignes, ancien conseiller départemental et régional. Il a également réussi dans les affaires, puisque la vente de son usine de lits médicalisés lui a rapporté une petite fortune.Les deux individus cagoulés ont bâillonné les propriétaires, avant de repartir sans argent, ni objets extrêmement précieux, mis à part quelques bijoux qui étaient apparents. Mais ce que les deux malfaiteurs ne savent pas, c’est que la vieille femme est morte : le scotch qui entourait complètement son visage l’a empêchée de respirer. L’acharnement sur l’un des deux membres du couple interroge d’emblée les enquêteurs. L’affaire va rapidement s’orienter vers un règlement de comptes familial, sur fond d’héritage...
Dans la nuit du 9 au 10 avril 2009, à Grand-Champ, une commune du Morbihan, Anne-Marie Le Couviour, 75 ans, et son mari Eugène, 90 ans, ont été victimes d’un cambriolage. L’homme a été maire de Pluvignes, ancien conseiller départemental et régional. Il a également réussi dans les affaires, puisque la vente de son usine de lits médicalisés lui a rapporté une petite fortune. Les deux individus cagoulés ont bâillonné les propriétaires, avant de repartir sans argent, ni objets extrêmement précieux, mis à part quelques bijoux qui étaient apparents. Mais ce que les deux malfaiteurs ne savent pas, c’est que la vieille femme est morte : le scotch qui entourait complètement son visage l’a empêchée de respirer. L’acharnement sur l’un des deux membres du couple interroge d’emblée les enquêteurs. L’affaire va rapidement s’orienter vers un règlement de comptes familial, sur fond d’héritage...
Le suicide du riche homme d'affaires allemand Drost Notthoff, retrouvé pendu dans sa villa de la Côte d'Azur en septembre 2011, a bien failli faire illusion. Le geste d'un homme déprimé, âgé de 48 ans, qui n'avait plus foi en l'existence. Dans la villa, rien n'a été dérobé, aucune porte n'a été fracturée, aucune lettre n'a été laissée par le malheureux. D'évidence, la scène ressemble à un suicide. Sur les lieux, un médecin généraliste penche pour cette hypothèse, ce qui va surprendre les proches de Drost. "Il aimait l'argent, il avait plein de projets, ses affaires allaient bien", raconte à RTL Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. C'était sans compter sur le flair d'enquêteurs suspicieux qui vont s'intéresser de très près à d'infimes détails. Par exemple, le nœud de la corde enserrant le coup de la victime a été réalisé à l'envers. L'autopsie de Drost Notthoff ne fera que renforcer les doutes. "Le suicide peut être envisagé, dit le légiste, mais certaines lividités apparaissent comme très inhabituelles. Des ecchymoses sont ainsi présentes, concomitantes au décès." Très vite, les gendarmes vont suivre la piste d'un couple improbable : une intello effacée, l'ex-compagne de la victime, Grit Bergmann et un artiste peintre baba-cool désargenté, Georges Pierru, se présentant ""comme le nouveau Pablo Picasso des temps modernes"", explique son avocat au micro de RTL.  La thèse du suicide est écartée quand les enquêteurs découvrent l'existence d'une lettre, une sorte de testament dans lequel Drost Notthoff léguerait ses biens et sa fortune à... Grit Bergmann.
Le suicide du riche homme d'affaires allemand Drost Notthoff, retrouvé pendu dans sa villa de la Côte d'Azur en septembre 2011, a bien failli faire illusion. Le geste d'un homme déprimé, âgé de 48 ans, qui n'avait plus foi en l'existence. Dans la villa, rien n'a été dérobé, aucune porte n'a été fracturée, aucune lettre n'a été laissée par le malheureux. D'évidence, la scène ressemble à un suicide. Sur les lieux, un médecin généraliste penche pour cette hypothèse, ce qui va surprendre les proches de Drost. "Il aimait l'argent, il avait plein de projets, ses affaires allaient bien", raconte à RTL Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. C'était sans compter sur le flair d'enquêteurs suspicieux qui vont s'intéresser de très près à d'infimes détails. Par exemple, le nœud de la corde enserrant le coup de la victime a été réalisé à l'envers. L'autopsie de Drost Notthoff ne fera que renforcer les doutes. "Le suicide peut être envisagé, dit le légiste, mais certaines lividités apparaissent comme très inhabituelles. Des ecchymoses sont ainsi présentes, concomitantes au décès." Très vite, les gendarmes vont suivre la piste d'un couple improbable : une intello effacée, l'ex-compagne de la victime, Grit Bergmann et un artiste peintre baba-cool désargenté, Georges Pierru, se présentant ""comme le nouveau Pablo Picasso des temps modernes"", explique son avocat au micro de RTL.  La thèse du suicide est écartée quand les enquêteurs découvrent l'existence d'une lettre, une sorte de testament dans lequel Drost Notthoff léguerait ses biens et sa fortune à... Grit Bergmann.
Le suicide du riche homme d'affaires allemand Drost Notthoff, retrouvé pendu dans sa villa de la Côte d'Azur en septembre 2011, a bien failli faire illusion. Le geste d'un homme déprimé, âgé de 48 ans, qui n'avait plus foi en l'existence. Dans la villa, rien n'a été dérobé, aucune porte n'a été fracturée, aucune lettre n'a été laissée par le malheureux. D'évidence, la scène ressemble à un suicide. Sur les lieux, un médecin généraliste penche pour cette hypothèse, ce qui va surprendre les proches de Drost. "Il aimait l'argent, il avait plein de projets, ses affaires allaient bien", raconte à RTL Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien. C'était sans compter sur le flair d'enquêteurs suspicieux qui vont s'intéresser de très près à d'infimes détails. Par exemple, le nœud de la corde enserrant le coup de la victime a été réalisé à l'envers. L'autopsie de Drost Notthoff ne fera que renforcer les doutes. "Le suicide peut être envisagé, dit le légiste, mais certaines lividités apparaissent comme très inhabituelles. Des ecchymoses sont ainsi présentes, concomitantes au décès." Très vite, les gendarmes vont suivre la piste d'un couple improbable : une intello effacée, l'ex-compagne de la victime, Grit Bergmann et un artiste peintre baba-cool désargenté, Georges Pierru, se présentant "comme le nouveau Pablo Picasso des temps modernes", explique son avocat au micro de RTL. La thèse du suicide est écartée quand les enquêteurs découvrent l'existence d'une lettre, une sorte de testament dans lequel Drost Notthoff léguerait ses biens et sa fortune à... Grit Bergmann.