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Le procès d'Eric Dupond-Moretti a révélé un certain amateurisme au ministère

Deux versions s’opposent. Celle de l’accusation qui reproche au ministre d’avoir lancé des enquêtes sur des magistrats avec qui il avait eu de sérieux différends et qu’il avait par exemple traités de barbouzes. Et puis la version du ministre qui affirme que ces enquêtes ont été lancées par son administration ou par la précédente garde des Sceaux et qu’il n’a pas réglé de compte personnel. Mais ce que les débats ont montré c’est qu’il y avait un problème de fond à nommer ministre de la justice, un avocat vedette, impliqué dans de très nombreux dossiers sensibles. Lui-même a parlé de ses 300 clients. Les conflits d'intérêts étaient écrits d’avance.