Cette compagnie aérienne fait payer pour incliner son siège: "C'est une humiliation pour les passagers"

Il se peut que l'inclinaison de son siège à bord d'un avion devienne une option payante dans les années à venir. C'est ce que vient de mettre en place une compagnie aérienne low cost canadienne, West Jet, Pour Charles Consigny, il s'agit surtout de "mettre au pas" les compagnies aériennes, qui n'ont de cesse "d'humilier" les passagers, selon lui. De toute façon, ceux qui inclinent leur siège "méritent la prison ferme", raille-t-il.

Une première dans l'aviation mondiale. Les voyageurs de la compagnie aérienne canadienne low cost WestJet en classe économique, ne pourront plus incliner leur siège, sauf s’ils choisissent les sections payantes "Extended Comfort" ou "Premium".

Les sièges standards deviendront fixes d’ici la fin de l’année 2025, une évolution déjà amorcée dans d’autres compagnies low-cost, notamment Allegiant Air aux États-Unis, qui avait opté pour des sièges non inclinables dès 2006, rapporte Le Figaro.

"Préserver l'espace personnel"

Ce changement permettra à WestJet d’ajouter une rangée supplémentaire dans ses cabines et de réduire le coût par siège. L’entreprise justifie cette mesure par la volonté de maintenir des "billets d’avion abordables" et de "préserver l’espace personnel" à bord. Le Figaro précise que l’inclinaison représente également un coût de maintenance non négligeable pour les compagnies aériennes, une dépense que certaines cherchent désormais à supprimer.

Au micro des Grandes Gueules sur RMC, l'avocat Charles Consigny a un avis bien tranché: "Les gens qui inclinent leur siège dans l’avion méritent la prison ferme à la sortie de l’avion", lance-t-il ce mercredi avec provocation et ironie, estimant qu’"il n’y a rien de plus incorrect que d’incliner son siège quand quelqu’un est derrière".

Un coup de gueule plus large contre les compagnies aériennes

Au-delà de la question du siège, Charles Consigny en profite pour critiquer les compagnies aériennes, qu’il accuse de "maltraiter" les passagers. "Le libéral que je suis demande que ces compagnies soient mises au pas", appelle-t-il, dénonçant "l’humiliation des passagers" face aux retards, aux pertes de bagages, ou encore au surbooking.

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Aussi, l'intervention de l'Etat ne le dérange pas lorsqu'il s'agit du "droit à la consommation pour protéger les voyageurs contre ce type de pratiques", ajoute-t-il sur RMC. "Je trouve qu’en matière de compagnies aériennes, on devrait renforcer le sujet." .

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