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Économie

Rentrée scolaire: le gouvernement veut que les fournitures intègrent le panier anti-inflation

Image d'illustration - des fournitures scolaires

Image d'illustration - des fournitures scolaires - Pixabay

Le gouvernement va demander aux distributeurs d'intégrer pour la rentrée scolaire des fournitures au dispositif mis en place pour lutter contre l'inflation, a indiqué mercredi sur RTL la ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire.

Trousses, règles, crayons, gommes... Les fournitures scolaires représentent un budget conséquent pour les familles. Olivia Grégoire, invitée de RTL ce mercredi matin, estime qu'il faut intégrer certaines fournitures dans le "panier anti-inflation" que le gouvernement a demandé aux distributeurs de mettre en place pour contrer la hausse des prix.

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait déjà indiqué son intention de prolonger "au-delà du 15 juin" le trimestre anti-inflation, opération commerciale dans le cadre de laquelle les supermarchés s'engagent à vendre une sélection de produits au "prix le plus bas possible". Olivia Grégoire a confirmé que cette prolongation sur l'été serait au menu de la rencontre prévue jeudi avec les distributeurs à Bercy.

"Je leur proposerai demain d'y intégrer des produits pour la rentrée scolaire de nos enfants", a ajouté Olivia Grégoire, rappelant que les "trois quarts des Français" faisaient leurs courses de rentrée dans les supermarchés.

"Ce serait chouette s'ils pouvaient faire un effort en plus pour les fournitures scolaires", a-t-elle ajouté.

Plus de viandes et de poissons vendus grâce au trimestre anti-inflation?

Olivia Grégoire a affirmé lors de l'interview que ce trimestre anti-inflation lancé le 15 mars "fait son effet", indiquant que les prix en supermarché "ont commencé à baisser". "En moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier, s'il est composé à 100% de produits issus du trimestre anti-inflation", a-t-elle affirmé, s'appuyant sur des chiffres de la DGCCRF.

Le dispositif a aussi permis selon elle de "faire remonter les volumes sur un certain nombre de produits frais qui étaient en train de s'effondrer", comme la viande, les fruits, les légumes et le poisson.

Le trimestre anti-inflation reste critiqué par des associations de consommateurs - UFC-Que Choisir, Familles Rurales et Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) - pour qui le gouvernement ne fait que "s'en remettre à la bonne volonté de la grande distribution pour qu'elle limite ses marges (ou prétende le faire à travers des opérations purement marketing)".

Avec AFP