Alep: "250.000 personnes se terrent sous les décombres"
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Depuis la fin de la trêve lundi soir, les forces syriennes, soutenues par l'armée russe, bombardent quotidiennement les quartiers rebelles d'Alep, dans l'est de la ville. La situation humanitaire y est plus que préoccupante.
Marc Lavergne est directeur de recherche au CNRS et spécialiste du Moyen Orient. Il décrit la situation à Alep, enjeu majeur de la guerre en Syrie.
"Aujourd'hui, il y a 250.000 personnes qui sont terrées dans ces quartiers rebelles, qui sont matraqués par les bombes. Il n'y a évidemment plus d'écoles, plus d'hôpitaux, plus d'eau courante… On survit, parce qu'il n'y a pas de mur entre les deux zones d'Alep.
Mais il y a des partie d'Alep où les gens vivent normalement, travaillent… Il y a des administrations. Il y a tout un fonctionnement de l'Etat. Et puis il y a toute cette partie de gens qui sont terrés et qui se ravitaillent comme ils peuvent. Qui sont véritablement terrés dans des caves et sous les décombres".