Mondial 2018: les "babouchka", ces mamies supportrices russes peu banales
Elles ont fait 1200 kilomètres pour se retrouver au pied du Kremlin, à Moscou: les mamies de Buranavo, quatre babouchka originaires de l'Oural, devenues supportrices itinérantes.
"Une babouchka, c'est simple, c'est la maman de ta maman. Mais nous, on est des babouchka modernes, on aime le sport, et ce qu'on adore, c'est l'atmosphère du foot, c'est la même que celui des concerts" confie l'une d'elles en tenue traditionnelle. Les costumes sont rouges, les bijoux sont partout et elles l'avouent volontiers, elles n'y connaissent "rien en sport".
"Avec ce Mondial, on peut faire découvrir nos traditions"
Pourtant, ces mamies pas comme les autres, que l'Europe a pu découvrir en 2012 lors de l'Eurovision, s'en sortent plutôt bien, citant Zinédine Zidane et Antoine Griezmann parmi les joueurs qu'elles connaissent.
Pleines d'énergie et toutes en sourires, elles ont, cette fois, ajouté des baskets: "C'est l'occasion de montrer nos traditions nationales, celles de toute la Russie. Le folklore. Alors, là, on l'a un peu modifié avec nos baskets de foot, mais avec ce Mondial, on peut faire découvrir nos traditions".