Accusée de transphobie, JK Rowling, l'auteure d’Harry Potter, persiste

JK Rowling, l'auteure d’Harry Potter, persiste et signe. Elle persiste à dire le mal qu’elle pense de la transidentité, c’est-à-dire du fait de changer de genre. Tout a commencé il y a quelques années par un tweet qui semblait ironique. A propos de l’expression qu’elle avait lue dans un texte "personne qui a ses règles", elle avait écrit: "On pourrait dire femme, ce serait plus simple".
Elle avait aussitôt été accusée de transphobie, d'être une TERF, une féministe radicale excluant les trans. Ce qu’elle n’avait pas vraiment démenti. Elle s’est opposée à une législation écossaise qui facilite le changement d’identité pour les personnes trans. Elle a tenu des propos sur l’impossibilité, selon elle, de changer de sexe.
A la suite de toutes ces déclarations, elle a reçu des menaces de mort et de viol. Mais elle affirme aujourd’hui qu’elle ne regrette rien. Son seul regret, c’est de ne pas avoir parlé bien plus tôt. Elle le dit dans un livre à paraître. Elle affirme que le mouvement qui veut que les femmes trans sont des femmes est en réalité profondément misogyne, régressif et dangereux. Elle conteste par exemple que les femmes trans puissent avoir accès aux vestiaires des femmes ou aux prisons pour femmes.
Un lien rompu avec la communauté Harry Potter
JK Rowling sait qu’avec ses propos, elle se coupe d’une partie de sa communauté. Et en particulier des acteurs de la saga Harry Potter. Daniel Radcliffe, qui jouait Harry Potter, ne lui parle plus depuis plusieurs années. Il ne comprend pas, parce que l’univers de JK Rowling lui semblait empreint d’empathie. Emma Watson, qui a joué Hermione dans la saga Harry Potter, a elle aussi condamné les propos de JK Rowling. Ses livres et les produits dérivés ont fait l’objet d’une campagne de boycott.
Mais JK Rowing s’en fiche. Elle a fait fortune depuis longtemps, vendu 600 millions de livres. Ce qui compte pour elle, c’est de ne pas cacher ses opinions et "de ne pas se sentir honteuse".