Equipe de France, Marseillaise, Manuel Valls: les tacles glissés de Karim Benzema

Karim Benzema parle. Et sans langue de bois. L'attaquant du Real Madrid s'est confié dans le magazine Vanity Fair et n'a pas hésité à revenir sur certains dossiers chauds, comme l'équipe de France.
Didier Deschamps ne l'a plus convoqué depuis 2 ans et demi, depuis l'affaire de la sex-tape de Matthieu Valbuena. Karim Benzema est visiblement résigné, il ne compte pas faire changer d'avis au sélectionneur: "J'ai 30 ans, deux enfants, je suis tranquille ici, affirme le Madrilène. S'ils ont besoin de moi, ils savent où je suis". Son compteur risque donc de rester bloqué à 81 sélections en bleu.
Benzema a également de la mémoire: il est revenu sur les critiques formulées à l'époque par Manuel Valls. L'ancien Premier ministre - supporter du FC Barcelone - avait jugé que la place de Benzema n'était pas en Equipe de france, il avait alors pointé un manque d'exemplarité. Ce que regrette l'attaquant: "Quand un Premier ministre parle de toi, on n'est plus dans le domaine du sport. Je pense que dans mon cas, si j'ai été puni, c'est pour des raisons politiques".
Il justifie également sa décision de ne pas chanter l'hymne national, ce qui lui a aussi valu des critiques: "La Marseillaise appelle à faire la guerre, et je n'aime pas ça"...