
Abbé Pierre : "Le minimum serait d'ouvrir une enquête"
La ville de Nancy décide de retirer une plaque commémorative en son hommage, l'Église de son côté dit son "effroi" et Emmaüs "réfléchit" à une indemnisation des victimes de l'Abbé Pierre. Au total, le cabinet Egaé, mandaté par la Fondation Abbé Pierre, a collecté 24 témoignages de femmes qui se disent victimes de l'homme d'église. Des attouchements au viol, les agressions se seraient étalées entre les années 1950 et les années 2000 et concerneraient aussi des mineures, à l'époque. La Fondation Abbé-Pierre a annoncé sa décision de changer de nom. Les personnes qui ont témoigné sont ou ont été bénévoles d'Emmaüs, salariées de lieux dans lesquels a séjourné l'Abbé Pierre, membres de familles proches du prêtre ou encore des personnes rencontrées lors d'événements publics. Arnaud Gallais est cofondateur de l'association Mouv'Enfants et membre de la Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE). Il envisage des rassemblements en soutien aux victimes et réclame que la justice se saisisse de l'affaire.
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