Crack à Stalingrad: après les tirs de mortier, concert de casseroles à 20 heures pour faire fuir les drogués
"Le seul moyen qu'on a trouvé, c'est de faire du bruit jusqu'à ce qu'on soit débarrassés d'eux"
Malgré la présence renforcée des policiers et des gendarmes, malgré les contrôles et les évacuations, rien n’a changé souffle Frédéric membre du collectif 19:
"On a eu des gendarmes mobiles qui ont joué un peu au chat et à la souris avec les 'crack-heads' mais ça n'a rien changé. Ils sont toujours aussi nombreux dans le quartier. Le seul moyen qu'on a trouvé c'est de faire du bruit jusqu'à ce qu'on soit débarrassés d'eux."
Un fourgon de CRS s’arrête devant les toxicomanes qui se dispersent dans les rues adjaçantes. Mais une fois la présence policière levée vers 23h30, les 'crackers' reviendront pour la nuit affirment plusieurs riverains.
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Un peu plus d’une semaine après les tirs de mortier d'artifice pour tenter de déloger des consommateurs de crack dans le quartier de Stalingrad dans le Nord-Est de Paris, les habitants ont décidé de faire du bruit pour manifester leur mécontentement.
Depuis 2 jours, chaque soir à 20h pile ils frappent sur des casseroles à leurs fenêtres car le problème des nuisances liées au crack est loin d’être réglé. Malgré une présence policière renforcée dans le quartier, le bruit et les rassemblements de toxicomanes perdurent.
"Il y a eu la solidarité avec les soignants pendant le premier confinement, là on espère qu'il y aura une solidarité avec les riverains par rapport au crack, c'est toujours la même chose, le même cirque", explique Charlotte du collectif Action Stalingrad.