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Faits divers

Plusieurs blessés gare de Lyon à Paris après une attaque à l'arme blanche, un homme interpellé

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Plusieurs personnes ont été blessées gare de Lyon, à Paris, ce samedi, vers 7h35, après une attaque à l'arme blanche. Un homme âgé 32 ans été interpellé. "Le suspect n'aurait pas crié durant son action", selon une source policière. Le parquet national antiterroriste reste pour l'instant en observation, une enquête a été confiée à la policice judiciaire.

Un homme a été interpellé ce samedi, à Paris, après une attaque à l'arme blanche gare de Lyon, à Paris, selon la préfecture de police citée par l'AFP, sans pouvoir préciser à ce stade les motivations de l'assaillant. Selon le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, il ne s'agit pas d'un "acte terroriste" à ce stade. Le suspect "souffre de troubles psy", selon ce dernier.

"Le suspect n'aurait pas crié" selon une source policière

Selon un bilan provisoire de la préfecture de police, l'attaque, qui a eu lieu vers 7h35, a fait un blessé grave, sans pronostic vital engagé, et deux blessés légers. Ce bilan est stabilisé, selon deux sources, l'une policière et l'autre proche du dossier.

Les faits ont eu lieu dans le hall 3 de la gare, situé en sous-terrain, qui mène notamment aux trains de banlieue comme les RER A et D et la ligne R qui dessert le sud de la Seine-et-Marne. 

"Le suspect n'aurait pas crié durant son action", a ajouté une source policière. "Il a présenté aux policiers un permis de conduire italien", a-t-on précisé de même source.

L'agression, dont le caractère terroriste est écarté à ce stade, a eu lieu vers 07H35 et a fait un blessé grave, touché à l'abdomen mais dont le pronostic vital n'est pas engagé, et deux blessés légers. Ce bilan est stabilisé, selon deux sources, l'une policière et l'autre proche du dossier.

"Les coups auraient été portés avec un marteau et un couteau - armes en cours d'analyse", selon le parquet qui précise que le suspect a été placé en garde à vue.

Une enquête pour tentative d'assassinat a été ouverte et confiée au 2e district de la police judiciaire parisienne, selon le parquet de Paris.

Le suspect "maîtrisé par des passants" avant l'intervention de la police ferroviaire

L'homme, de nationalité malienne, "a d'abord été maîtrisé par des passants" avant l'intervention de la Suge, la police ferroviaire de la SNCF, qui l'a ensuite remis à la police, a détaillé la source policière. Selon ses papiers, il est né le 1er janvier 1992, selon la source proche du dossier.

Les sources interrogées par l'AFP convergeaient pour dire que l'homme présentait un "profil SDF" sans "aucun signe de religiosité", mais divergeaient quant à la présence de troubles psychiatriques, une source policière faisant état de "de médicaments pour pathologies psy" en sa possession.

Un premier examen médical a permis de déclarer son état de santé compatible avec une garde à vue, a précisé une autre source proche du dossier, selon laquelle il devrait faire l'objet d'un examen psychiatrique ultérieur.

Les personnes blessées "ont été prises en charge par les services de secours. Merci à ceux qui ont maîtrisé l’auteur de cet acte insupportable", a indiqué le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur X.

J'attends que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame", a demandé sur X la présidente LR de la région Île-de-France, Valérie Pécresse.

L'attaque s'est produite à moins de six mois des Jeux olympiques de Paris où 15 millions de visiteurs sont attendus dans un contexte sécuritaire tendu.

Un grand paravent a été installé pour cacher la scène, a constaté un journaliste de l'AFP. Plus d’une dizaine d’agents des forces de l'ordre en tenue et d'autres en civil avec des brassards oranges étaient également visibles. Le préfet de police de Paris Laurent Nunez se rendait sur place.

"Il y a une intervention des forces de l'ordre et des secours actuellement dans le Hall 1 et 3 qui les rendent inaccessibles momentanément", a indiqué la SNCF sur X.

"Le trafic est ralenti entre Paris Gare de Lyon et Montargis et entre Paris Gare de Lyon et Montereau", a-t-elle également annoncé, évoquant seulement "un acte de malveillance".

Le parquet national antiterroriste en observation

Le Parquet national antiterroriste a précisé pour sa part être en observation.

La gare de Lyon est la première gare de France en termes de trafic grandes lignes, devant la gare du Nord. C’est d’ici que partent notamment tous les TGV pour les stations de ski pendant les vacances d’hiver.

Plus de 100 millions de voyageurs transitent chaque année dans cette gare dont les lignes desservent le sud-est du pays, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Bourgogne-Franche-Comté mais aussi la Suisse et l'Italie.

LM