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Harmonie Comyn : "La France a tué mon mari"

"La France a tué mon mari par son excès de tolérance". Voilà le cri de colère de la veuve d'Éric Comyn, ce gendarme tué par un chauffard récidiviste lundi dans les Alpes-Maritimes, après un refus d'obtempérer. Harmonie Comyn a pointé ce qu'elle estime être un laxisme de la justice, et donc de l'État, à l'égard des récidivistes lors d'un hommage rendu à son mari et père de ses 2 enfants à Mandelieu-la-Napoule. Arrêté à Cannes quelques heures après le drame, l'homme, un Cap-Verdien de 39 ans, a été présenté à un juge d'instruction qui l'a mis en examen, notamment pour "meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique", a indiqué le parquet de Grasse. Il a été placé en détention provisoire. Selon le procureur de Grasse, le suspect a affirmé en garde à vue "n'avoir pas vu le gendarme sur la chaussée" et l'avoir "percuté involontairement". Le suspect présentait un taux d'alcoolémie positif après son interpellation et son casier judiciaire portait déjà 10 condamnations pour "des infractions à la circulation routière" ainsi que "des atteintes aux personnes".