Nice: après l'attentat, une armurerie de la ville voit sa fréquentation fortement augmenter

Christophe vient d'acheter un pistolet à balles en caoutchouc, dans une armure de la ville de Nice. Bénévole dans une église de la ville, Christophe, comme les membres de sa communauté, se sent en grande insécurité: "On a peur d'une attaque surprise comme il y a eu à Notre-Dame. On a pris la décision de se protéger avec du matériel non-létal", explique-t-il au micro de RMC.
Un sentiment qui gagne de plus en plus de femmes et de commerçants niçois, selon le gérant de cette armurerie, dont les ventes ont été multipliées par 4 depuis l'attentat.
"Les armes on les oublie sur la voie publique"
Certains policiers même n'hésitent plus à s'équiper, comme ce fonctionnaire qui vient d'acheter une ceinture pour garder son arme avec lui en dehors de son service: "Je me dit qu'on ne sait jamais. Il suffit que je tombe au mauvais moment sur quelque chose et je pourrais me défendre", justifie-t-il.
Mais attention comme le rappelle Laurent Martin de Frémont, délégué départemental du syndicat Unité SGP FO Police, l'utilisation d'armes d'autodéfense par des particuliers est soumise à des règles strictes.
"Les armes, on sait qu'on peut les utiliser pour limiter une intrusion à domicile, par contre clairement, on les oublie sur la voie publique. D'ailleurs on a pas le droit de les transporter ou de les porter". Et il le rappelle, le premier réflexe en cas de danger est d'appeler le 17.