
Procès Paty: "Je n'ai aucun lien avec le terrorisme"
Le procès de l’assassinat de Samuel Paty entre dans sa cinquième semaine. Hier, Brahim Chnina, père de l’adolescente ayant menti sur sa présence dans le cours du professeur, a été interrogé par la cour d’assises spéciale de Paris. Chnina est accusé d’avoir lancé une campagne de cyberharcèlement contre Samuel Paty, qui a conduit à son meurtre en octobre 2020, lorsqu’il a été décapité par un islamiste radical. Il est poursuivi pour association de malfaiteurs terroriste et risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle. Des extraits de messages qu’il avait publiés ont été présentés, tels que “Il faut le punir” ou “Je peux avoir l’adresse de ce fils de pute”. Ce matin, Abdelhakim Sefrioui, prédicateur impliqué dans la campagne de haine, a été interrogé à son tour, et encourt également 30 ans de réclusion. Le procès, prévu jusqu’au 20 décembre, continue d’examiner les responsabilités dans cet assassinat.
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