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Radicalisation: qui sont les policiers sous le coup d'une révocation ou d'une exclusion?

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Trois policiers parisiens sous le coup d'une révocation ou d'une exclusion pour de soupçons de radicalisation islamiste.

Mercredi, à l'issue d'un conseil de discipline de la Préfecture de police de Paris, une policière et deux gardiens de la paix stagiaires soupçonnés de radicalisation islamiste ont font l'objet d'une demande de révocation ou d'exclusion.

C'est une femme, gardienne de la paix, âgé 39 ans, sur qui plane la menace la plus lourde. Le conseil de discipline a demandé hier sa "révocation", c'est à dire son licenciement. L'administration lui reproche notamment la publication sur son compte Facebook de messages très hostiles visant Israël, les Etats-Unis et la France en 2014 et 2015.

L'exclusion demandée pour deux d'entre eux

L'exclusion a été demandée pour deux gardiens de la paix stagiaires, des hommes âgés de 33 et 26 ans. Le premier aurait tenu des propos ambigus sur Mohamed Merah et le commando du Bataclan pendant sa formation, faisant part de son respect pour les assaillants sans pour autant cautionner leurs actes. Ce sont notamment des canulars sous forme de simulacre d'égorgement qui valent au second gardien de la paix stagiaire cette demande d'exclusion. Il revient désormais à la direction générale de la police nationale de se prononcer.

Selon le ministre de l'Intérieur, "106 cas" de policiers suspectés de radicalisation sont à l'étude depuis la tuerie de la Préfecture de police de Paris, sans que cela signifie "qu'ils sont radicalisés", a précisé Christophe Castaner.

Benoit Ballet