Samuel Paty: la collégienne, qui accusait l'enseignant d'islamophobie, a avoué avoir menti
L'élève qui avait accusé Samuel Paty d'islamophobie a avoué avoir menti révèle Le Parisien dimanche : elle n'était pas présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo. Cette adolescente était à l'origine de la polémique qui a conduit à l'assassinat du professeur d'histoire de Conflans-Sainte-Honorine.
Elle était mise en examen depuis le 25 novembre pour "dénonciation calomnieuse" et a finalement avoué son absence à ce cours: "J'ai menti...Je n'étais pas là le jour des caricatures" a finalement avoué la collégienne aux enquêteurs.
"Si je n'avais pas dit ça, ça n'aurait pas pris cette ampleur"
Jusqu’ici elle avait soutenu avoir été renvoyée du collège pour avoir protesté contre les caricatures de Mahomet projetées en classe par Samuel Paty. Une exclusion relayée par son père sur les réseaux sociaux, point de départ de toute la polémique contre le professeur.
En réalité, l'adolescente a reconnu avoir été exclue de l'établissement peu avant le drame pour des absences répétées. Et avoir menti pour cacher à son père la vraie raison de son exclusion du collège. "Si je n'avais pas dit ça, ça n'aurait pas pris cette ampleur", regrette la jeune fille.
Son avocat tempère pour lui: "C'est le comportement excessif de son père qui incrimine le professeur dans une vidéo qui a conduit à tout cet engrenage" estime-t-il.
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