Troisième jour de contestation en Biélorussie, Emmanuel Macron juge la situation très préoccupante
Emmanuel Macron a exprimé mercredi "sa très grande préoccupation" sur la situation actuelle en Biélorussie lors d'un échange téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.
Des manifestants pacifiques ont été violemment réprimés par la police. Ces femmes, vêtues de blanc, ont défilé dans la capital Minsk pour dire stop aux violences. Jamais un mouvement de contestation n’avait pris une telle ampleur dans le pays.
Depuis trois jours, la Biélorussie est en proie à de fortes tensions. Dimanche, Alexandre Loukachenko, surnommé le dernier dictateur d’Europe a été réélu avec 80% des voix. Un scrutin marqué par de fortes irrégularités et l’absence d’observateurs internationaux.
6000 interpellations
Son opposante Svetlana Tikhanouskaïa s’est réfugié en Lituanie après avoir subis des pressions du pouvoir en place. La répression policière a fait deux morts et plusieurs centaines de blessés. 6000 personnes ont été interpellées.
Les ministres des affaires étrangères de l'Union européenne doivent se réunir demain à Bruxelles pour discuter de mise en place de sanction contre la Biélorussie.