RMC
Politique

Fin des trottinettes en libre-service à Paris: les places de stationnement pas rendues aux voitures

placeholder video
Dans "Apolline Matin" ce lundi sur RMC et RMC Story, l’adjoint à la mairie de Paris David Belliard confirme que les places de stationnement des trottinettes en libre-service ne seront pas rendues aux voitures.

Dans cinq mois, il n’y aura plus de trottinettes en libre-service à Paris. Malgré une faible participation (7,46%), la mairie confirme la fin des contrats avec les entreprises de trottinettes au 31 août, avec 89.03% des suffrages en ce sens. "Avoir plus de 103.000 personnes qui se déplacent, je crois que c’est un succès, assure l’adjoint à la mairie de Paris David Belliard dans ‘Apolline Matin’ ce lundi sur RMC et RMC Story. C’est un sujet du quotidien. Les Parisiens et les Parisiennes ont fait cet effort de se déplacer."

Pour voter, il fallait être majeur et se rendre dans les bureaux de vote. Or l’usage des trottinettes en libre-service est plus répandu chez les jeunes. Mais la municipalité défend les modalités de cette consultation. "A 18 ans, vous êtes encore jeune, souligne David Belliard. Globalement, c’est les moins de 35 ans qui utilisent les trottinettes. C’était ouvert à tout le monde." Et la mairie compte renouveler l’expérience.

"On ne peut pas nous reprocher d’avoir fait l’effort de demander aux Parisiens. Nous allons réitérer l’expérience, sur des sujets qui sont directement de notre compétence. Les trottinettes, c’était un débat récurrent. C’était l’occasion de trancher", estime l’adjoint à la mairie. Et il promet que les places de stationnement qui seront libérées par les opérateurs de trottinettes à partir du 1er septembre ne redeviendront pas des emplacements pour les voitures.

"On peut ‘renaturer’, remettre de la terre, replanter des arbres…"

"L’espace public, on en a besoin, explique David Belliard. On a plein d’idées. On peut faire des pistes cyclables, on peut élargir les trottoirs… On veut faire une ville plus piétonne. On peut ‘renaturer’, remettre de la terre, replanter des arbres… Les Parisiens et les Parisiennes nous le disent, ils n’ont plus envie de places de stationnement, ils ont envie d’autres choses. On va réfléchir. Je trouve que c’est une bonne nouvelle de récupérer cet espace public. Cela faisait partie des arguments que j’avançais. On va récupérer cet espace et en faire autre chose."

LP