
Meurtre d'Aboubakar : la polémique s'invite à l'Assemblée
Cinq jours après le meurtre d'Aboubakar Cissé à la mosquée d'Alès, la polémique politique reste vive. La gauche accuse le gouvernement d’avoir tardé à réagir, et en particulier le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de ne pas s’être rendu sur les lieux du drame, se contentant de se rendre à la préfecture. Certains membres de la classe politique dénoncent un "deux poids, deux mesures", en comparaison avec d'autres drames touchant des fidèles d'autres religions. La polémique a fait irruption ce mardi à l'Assemblée nationale, où une minute de silence a été observée, après un premier refus. Les députés et ministres se sont levés pour marquer l’hommage. Toutefois, la colère de la gauche est restée palpable, notamment à travers les interventions de l'insoumis Abdelkader Lahmar et de l'écologiste Sabrina Sebahi, qui a critiqué Bruno Retailleau. En réponse, l'entourage de ce dernier a justifié l'absence de contact avec la famille d'Aboubakar Cissé, soulignant que le ministère de l'Intérieur n'est "pas le ministère des victimes".
| Durée : 1:33