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Louer son sapin de Noël? "Tout le monde a mal au cœur de le laisser dans la rue"

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Début janvier, bon nombre de sapins de Noël finiront leur vie sur un bord de trottoir. Un constat qui a poussé quatre entrepreneurs à fonder Treezmas, une start-up qui propose des sapins en pot et qui les replante une fois les fêtes terminées. Ils nous expliquent leur concept.

Hanen Jamai, responsable marketing du pôle digital chez Botanic

"La tendance est plutôt aux sapins tout le monde achète son sapin coupé mais tout le monde a mal au cœur de le laisser dans la rue. Et là c'est une vraie réponse pour les gens qui sont dans cette démarche-là.

A la base, Treezmas était une start-up vraiment parisienne. C'était même eux qui livraient directement les sapins en pots. Depuis l'an dernier, ils travaillent avec un transporteur français - Trusk - parce qu'ils n'arrivaient plus à faire les livraisons. Depuis septembre, la chaîne de jardinerie Botanic s'est associé au projet. A Botanic, c'était un service évident, c'est totalement en lien avec ce que l'on fait déjà.

Aujourd'hui on peut livrer des grands sapins à Lyon, Paris et leurs alentours. Nous sommes aussi en mesure de livrer des petits sapins dans toute la France avec Chronopost.

"Un engouement pour le concept d'acheter un sapin vivant"

Depuis 2012, le nombre de sapins livrés a été multiplié par 5. Il y a un vrai engouement sur un concept qui est d'adopter un sapin qui est en pot, donc qui est vivant. Il y a donc toute une démarche d'entretien qui va avec. Il y a aussi la récupération du sapin. C'est ce que nous disent les clients: ils sont prêts à payer 15 euros en plus pour ça. Nos sapins viennent principalement du Morvan. Nous avons donc toute une démarche française dans ce projet-là.

C'est un peu plus cher, mais forcément il y a un service de livraison et de récupération et c'est plus cher qu'un sapin qui vient des pays de l'Est. Un sapin en pot est de toute façon un peu plus cher qu'un sapin coupé. Au-delà il y a une vraie démarche émotionnelle et un vrai service de livraison".

Propos recueillis par Paulina Benavente