Citerne mobile, traitement des eaux usées... Quand les communes et les habitants s'organisent face à la sécheresse

Les nappes phréatiques sont basses en Alsace, en Bourgogne, en Auvergne-Rhône-Alpes, dans les Pyrénées Orientales, et dans le sud du Centre-Val-de-Loire. Les niveaux sont proches des minimas enregistrés pour un mois de juillet.
Dans le Limousin, la ville de Guéret n'a pas vu de pluie suffisante depuis 3 mois. Il va donc falloir pomper l’eau de la base de loisirs dans les prochains jours pour alimenter les habitants.
Michel Vergnier, le maire de Guéret: "C'est une mesure de dépannage, c'est une mesure d'urgence et surtout ça ne peut être qu'une mesure très provisoire. On évalue à une cinquantaine de jours l'eau qu'on pourra pomper. C'est un vrai casse-tête. Je me fais beaucoup de souci si l'eau n'arrive pas de manière assez abondante dans les trois semaines qui viennent".
Autre solution pour faire face à la sécheresse: à Agde, dans l'Hérault, des eaux usées traitées arrosent désormais le golf. Un système unique en France qui permet d'économiser 200.000 m3 d'eau potable par an.
Une citerne mobile près de Dijon
Et puis il y a aussi la solidarité. A 30 km de Dijon, le syndicat d'eau potable de Saint-Martin-du-Mont a acheté une citerne mobile, qui profitera à plusieurs communes.
Patrick Duthu, le président du syndicat: "Ca va permettre d'alimenter trois communes. Ça va servir aussi à d'autres communes. C'est surtout pour pouvoir mettre rapidement en œuvre une solution pour être indépendant".
Coût de l'investissement : 10.000 euros pour lutter contre le manque d'eau.